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Revue de presse : Article dans L'Expansion du 20/04/2011 : Chatel : "les écoles privés doivent participer aux suppressions de postes"

Les dirigeants de l'enseignement catholique ont exprimé mardi leur mécontentement à Toulouse. A la rentrée prochaine, les établissements privés vont perdre environ 1.500 emplois. 

Luc Chatel a estimé mercredi que l'enseignement catholique devait "participer" aux suppressions de postes dans l'Eduction nationale, affirmant que ses "spécificités" avaient été prises en compte pour fixer sa contribution, au lendemain d'un "avertissement" lancé par ce secteur.

La réaction du ministre de l'Education nationale vient à la suite d'un mécontentement exprimé mardi à Toulouse, par les dirigeants de l'enseignement catholique. Ils ont dénoncé la situation, qu'ils jugent "intenable" pour quelque deux millions d'élèves, provoquée par les suppressions de postes. Sur les 16.000 suppressions prévues au total au budget 2011 pour la rentrée prochaine, les établissements privés (136.000 enseignants) vont perdre environ 1.500 emplois, ce qui va se traduire selon eux par des fermetures d'établissements et un appauvrissement de l'offre de formation.

 

L'enseignement catholique "doit participer - et il le fait d'ailleurs - à l'effort que nous menons pour nos finances publiques", a déclaré sur LCI Luc Chatel, ajoutant que les "spécificités" de ce secteur avaient été "prises en compte" dans le calcul des suppressions.

 

"L'enseignement privé sous contrat représente 20 % de l'enseignement du grand service de l'Education. 20 %, ça veut dire 20 % de moyens, 20 % des postes et ça veut dire 20 % des retraits de postes, quand il y a retraits de postes", a rappelé le ministre de l'Education nationale.

 

Il a ajouté : "Si j'avais appliqué cette règle à la lettre, (sur) 16.000 suppressions cette année, il y aurait eu 3.200 suppressions de postes dans l'enseignement privé sous contrat". Or "nous avons tenu compte des (ses, ndlr) spécificités (...) - le fait qu'il n'y pas de professeurs remplaçants, le fait que tous les professeurs sont bien devant les élèves - et à la fin ce n'est pas 3.200 postes qui vont être retirés à l'enseignement catholique mais 1.533, c'est moins de 10% de l'effort", a fait valoir le ministre.

 

A la question de savoir s'il fallait continuer à supprimer des postes les années suivantes, M. Chatel a répondu avoir "un avis", tout en notant que "la loi de finances triennale qui a été adoptée jusqu'en 2013 prévoit le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux" partant à la retraite.

 

L'Expansion.com avec AFP



20/04/2011
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