ALPE74140

ALPE74140

Revue de presse : Article dans Le Parisien du 05/09/2011 : Rentrée scolaire : Chatel «veut rassurer les parents»

Certains n'ont pas trouvé le sommeil, d'autres se sont levés d'un bond et quelques-uns ont même connu une première panne de réveil... Plus de 12 millions d'élèves, de la maternelle au lycée, font leur retour en classe ce lundi matin, une rentrée marquée par quelques nouveautés et de nouvelles suppressions de postes dont les effets se font de plus en plus sentir sur les conditions d'enseignement. Au total, 6,7 millions d'écoliers, 3,3 millions de collégiens et 2,1 millions de lycéens vont apprendre auprès d'environ 840 000 professeurs.

L'entrée en vigueur de la réforme du lycée en classes de première, des expérimentations comme l'autonomie de recrutement d'enseignants, mais aussi la lutte contre le harcèlement ou de nouvelles sanctions contre la violence comptent parmi les innovations de cette rentrée.

«Chaque enfant aura ce (lundi) matin un enseignant», assure Chatel

Ce lundi matin, le ministre de l'Education, Luc Chatel, a voulu «rassurer» les parents en assurant que la rentrée scolaire «va bien se passer», dans une interview sur France 2. «Je veux rassurer les parents, chaque enfant aura ce (lundi) matin un enseignant. Il y a 850 000 professeurs qui vont accueillir ce matin les 12 millions d'élèves. C'est un exercice compliqué, complexe, mais nous avons une très bonne administration à l'Education nationale qui fait bien les choses et la rentrée va bien se passer sur le plan administratif et technique», a-t-il déclaré.

Chatel a prévu de se rendre dans une école maternelle du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), puis dans un lycée de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), avant d'inaugurer dans l'après-midi les nouveaux bâtiments de l'internat d'excellence de Noyon (Oise).

Jeudi, le ministre avait dressé un bilan des réformes depuis 2007 en louant le «plus beau métier du monde», tout en «assumant» les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés.

Les syndicats d'enseignants et de chefs d'établissement dénoncent, eux, une rentrée aux conditions de travail dégradées, du fait de «la poursuite de la liquidation de la formation des enseignants» (SE-Unsa, primaire et secondaire) et des 16 000 postes supprimés par rapport à l'an dernier. Primaire comme secondaire sont touchés : dans les écoles, avec 1 500 classes supprimées dans tout le pays, il y a «par effet mécanique, plus d'élèves par classe» (SNUipp-FSU), et en collèges et lycées la suppression de 4 800 postes intervient au moment où il y a plusieurs dizaines de milliers d'élèves de plus à accueillir (environ 80 000 selon le Snes-FSU).

Grève unitaire le 27 septembre

L'enseignement privé est lui aussi touché (1 433 postes en moins), si bien que les syndicats du secteur ont décidé de se joindre à la grève unitaire lancée dans le public pour le 27 septembre.

Avec les 14 000 suppressions à venir en 2012, quelque 80 000 postes auront disparu au cours du quinquennat 2007-2012 dans l'Education nationale qui pèse pour 60 milliards d'euros, soit 21% du budget de l'Etat.

LeParisien.fr



05/09/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 93 autres membres