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Revue de presse : Article dans Le Parisien du 25/05/2010 : Rythmes scolaires - place au sport l'après-midi !

Dès la rentrée, une centaine de collèges et lycées vont réaménager leur journée, avec cours le matin et sport l'après-midi. Une petite révolution que nous annonce Luc Chatel.

Il défoule et détend. Il est excellent pour la confiance en soi, donc pour les études. Et permet d'apprendre le respect de règles essentielles à la vie en communauté. Les vertus du sport ne sont plus à démontrer. A tel point que le ministre de l'Education nationale souhaite que les élèves français y consacrent beaucoup plus de temps dès la rentrée.

Comme Luc Chatel l'annonce en exclusivité au « Parisien » -  « Aujourd'hui en France » , une centaine de collèges et de lycées volontaires expérimenteront ainsi dès septembre des semaines plus équilibrées, sur le modèle de ce qui se fait en Allemagne ou, depuis un an, dans un lycée de Meaux (Seine-et-Marne).

Une logique vertueuse

Deux à quatre établissements par académie seront retenus. A charge pour eux d'aménager des semaines où les élèves auront cours
le matin (l'EPS au programme compris) et se consacreront à des activités sportives l'après-midi. Cette petite révolution dans l'organisation de la journée de milliers d'élèves du second degré sera l'occasion de tester à grande échelle un rythme scolaire différent.
Et ce, à quelques semaines de la conférence nationale que le ministre de l'Education lancera d'ici l'été sur cet épineux sujet. Avec un objectif : réfléchir à un emploi 
du temps plus en phase avec l'épanouissement des Français, aujourd'hui soumis à un curieux paradoxe : des jours de classe peu nombreux… mais extrêmement chargés. Dans la centaine d'établissements qui seront partants pour l'aventure, le ministère espère y amorcer une logique vertueuse, tant sur les violences que sur l'absentéisme. Avec, espère-t-il, des élèves mieux dans leurs baskets.
Le plan de Luc Chatel pour inciter les collégiens et les lycéens à se dépenser passe également par la relance du sport associatif scolaire, qui ne compte qu'un petit million de licenciés.  Pour lui donner un second souffle, le ministre signera ce matin des conventions de partenariat avec le comité olympique et quatre fédérations sportives. Et compte mobiliser l'UNSS Union nationale du sport scolaire à laquelle tout prof de gym doit trois heures de son service hebdomadaire.

par Claudine Proust

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25/05/2010
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