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Revue de presse : Article dans Les Echos du 06/12/2011 : Infections à méningocoques : une fréquence en diminution depuis 2008

La fréquence globale des infections invasives dues aux méningocoques (méningites, septicémies...), qui touchent surtout des jeunes, est en diminution depuis 2008, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

 

"Le taux d'incidence de ces infections invasives est en baisse constante depuis 2008, cette baisse étant de 18% entre 2009 et 2010", note le BEH.

 

En 2010, 522 cas ont été déclarés dont 510 en France métropolitaine, note le BEH, précisant que "la létalité était de 10% (53 décès)".

 

Le taux de nouveaux cas est estimé à 0,89 pour 100.000 habitants, après correction prenant en compte la sous-notification des cas.

 

Les groupes d'âges les plus touchés sont les moins de 1 an, les 1-4 ans et les 15-19 ans.

La baisse observée entre 2009 et 2010 a concerné essentiellement les moins de 1 an (baisse de 27%) et les 15-19 ans (baisse de 29%).

 

Parmi les différents méningocoques (Neisseria meningitidis, selon le nom savant), le B reste prédominant (74% des cas) en métropole. La baisse du C, qui a débuté depuis 2003, devrait se poursuivre du fait de l'introduction d'un vaccin, le vaccin conjugué anti-méningococcique C, dans le calendrier vaccinal en 2010, selon le BEH.

 

Le C représentait 17% des cas, le W135 est resté stable (2%) et le Y a augmenté, mais ne dépassait pas 5% des cas.

 

La maladie se manifeste par une fièvre et un syndrome méningé associant maux de tête, vomissements, rigidité douloureuse de la nuque et sensation pénible à la lumière ("photophobie"). Elle peut se compliquer de coma. Le traitement, une urgence hospitalière, repose sur les antibiotiques.

 

Lors d'une septicémie, le germe dissémine dans l'organisme, provoquant une infection généralisée du sang et de différents organes. Sa forme la plus grave, marquée par l'apparition de petits points rouges hémorragiques ("purpura fulminans") sur la peau, a représenté 26% des cas, avec une mortalité parmi ces malades de 23% contre 6% pour les autres formes de l'infection.

 

Lorsqu'un cas est détecté, des mesures de prévention sont prises pour les personnes qui ont été en contact étroit avec le malade (dans la famille, à l'école, chambrée militaire...). Un traitement préventif antibiotique existe. Il est complété par la vaccination, si la souche en cause est un A ou un C.

 

D'autres germes peuvent être à l'origine de méningites (pneumocoque, haemophilus influenzae type B chez l'enfant notamment, listeria, agent de la tuberculose, nombreux virus, etc.).

 

AFP



06/12/2011
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