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Revue de presse : Article dans Les Echos du 16/12/2010 : Journalistes otages en Afghanistan : Chatel dans une classe de Saint-Ouen

Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, s'est rendu jeudi matin dans une classe de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), qui participe à l'opération "un dessin pour leur liberté" en soutien aux deux journalistes français otages en Afghanistan.

 

Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière dans un avion, au pied de la Tour Eiffel ou sous un arc en ciel : des élèves de CE2 du groupe scolaire Bachelet ont préféré représenter la libération des deux journalistes de France 3 prisonniers en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009.

 

"J'ai donné des instructions aux recteurs pour qu'ils encouragent ce type d'initiatives, dans le but de lutter contre l'oubli", a expliqué Luc Chatel. "Nous allons envoyer les dessins et peut-être qu'un d'entre eux va arriver jusqu'à eux", a poursuivi le ministre devant les élèves.

 

"Le moindre signe, ça vous donne une énergie, c'est une raison de vivre", leur a-t-il dit. "C'est aussi un travail sur les valeurs comme la liberté", a ajouté M. Chatel.

 

Les dessins seront envoyés par le biais du réseau du Comité de soutien aux deux otages, à l'origine de l'opération à laquelle s'est associée la mairie de Saint-Ouen, où habite Stéphane Taponier.

 

"C'est la première fois qu'un ministre s'associe à une opération du comité de soutien", s'est réjoui le porte-parole de ce comité, Patricia Philibert.

"On a lancé cette opération il y a un mois auprès des syndicats d'enseignants et des fédérations de parents d'élèves", explique Christelle Meral, membre du Comité, qui se réjouit d'un "accueil très enthousiaste".

 

Joëlle Kauffmann, l'épouse de Jean-Paul Kauffmann, journaliste détenu au Liban entre 1985 et 1988, était là pour répondre à la curiosité des élèves : "Comment ils vivent là-bas ?", "Qu'est-ce qu'ils mangent ?", "Est-ce que ton mari est revenu vivant ? Malade ?".

"Malheureusement, on ne sait rien", a-t-elle dû répondre, à propos de leurs conditions de vie. "J'espère qu'Hervé et Stéphane sont dans de meilleures conditions que ne l'était mon mari", a-t-elle poursuivi.

"Nous aussi, on avait fait des dessins", se rappelle-t-elle. "Un jour, peut-être qu'Hervé et Stéphane en auront un, comme mon mari, un jour, avait pu entendre notre fils à la radio", a ajouté Mme Kauffmann.

 

AFP



17/12/2010
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