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L'État supprime 16 000 postes d'enseignants dans les écoles, collèges et lycées français. Dans l'Ouest, les établissements privés sont presque autant touchés que les établissements publics.

Combien de postes d'enseignants sont-ils supprimés dans l'Ouest ?

858, sur les quelque 100 000 enseignants des écoles (maternelles et primaires), collèges et lycées : 442 dans les établissements publics ; 416 dans ceux du privé. C'est la contribution de l'Ouest à la politique nationale qui supprime 16 000 postes d'enseignants.

D'autres postes sont-ils concernés ?

La réduction des effectifs touche également les personnels administratifs et les assistants de langues étrangères. Ces derniers postes sont souvent à temps partiel. La suppression d'un équivalent temps plein concerne donc plusieurs assistants et provoque des difficultés pour assurer l'enseignement des langues.

Pourquoi certains départements gagnent-ils des postes ?

Les rectorats redéploient leurs postes en fonction des inscriptions. Les deux métropoles de Nantes et de Rennes, et leurs grandes banlieues, particulièrement dynamiques sur le plan économique, attirent des familles jeunes, avec des enfants. L'académie de Nantes ne perd aucun poste de prof dans ses collèges et lycées, « car on attend 4 200 élèves supplémentaires », souligne le rectorat. Les écoles de Loire-Atlantique et de Vendée en gagnent, elles aussi. Les écoles du département d'Ille-et-Vilaine gagnent dix-sept postes. L'académie de Rennes supprime 53 postes dans les lycées, mais en crée 40 dans les collèges.

Et dans le privé ?

Les Pays de la Loire semblent perdre moins de postes. C'est un trompe-l'oeil, car le nombre d'élèves s'accroît fortement. Les écoles de Vendée sont parvenues à geler la situation, ne gagnant ni ne perdant un seul poste.

(Avec les rédactions locales)

Nuit des écoles. Elle aura lieu, dans toute la France, le 20 mai, à l'initiative de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves), la plus importante fédération. Dans ces rendez-vous, les parents parleront effectifs et pédagogie. Ils dénonceront « le double discours » de la majorité. Ils rappellent, par exemple, que l'UMP Olivier Dassault affirme, lui, qu'« il n'est plus possible de faire mieux à l'école, avec moins de moyens ».