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A Montpellier comme à Rouen, les parents sont descendus dans la rue vendredi 8 avril pour protester contre les fermetures de classe.

Ainsi à Montpellier ils étaient près de 1500 pour demander le maintien des 28 postes qui doivent disparaître à la rentrée (plus 6 emplois d’intervenant langues) au primaire alors que le département comptera 700 élèves supplémentaires. « Pour maintenir le taux d’encadrement actuel, il faudrait au moins 28 postes de plus, nous en aurons 28 de moins. Ce sont 56 emplois qui manqueront pour effectuer la rentrée dans des conditions acceptables », écrit le Se-unsa local. 21 postes de Rased vont également disparaître. Le syndicat a appelé à la grève le 8 avril. Le même jour, à Rouen, 1 500 parents étaient dans la rue pour le même motif.

Le mouvement marque des points. Ainsi à Aiguillon (Lot et Garonne) les parents ont fini par avoir gain de cause : ils ont obtenu le maintien de la classe menacée de fermeture.

Se UNsa 34

Sur les parents d’Aiguillon