Article dans Le Point du 12/09/2010 : Education nationale : Chatel a "réagi" au rapport de l'Inspection générale
Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a affirmé dimanche sur RTL avoir préparé la rentrée scolaire en tenant compte d'un rapport de l'Inspection générale, rendu public vendredi, évoquant des problèmes de remplacement et des "tensions" dans le secondaire.
"Nous sommes intervenus pour que la rentrée se passe bien", a assuré M. Chatel, expliquant que le document "avait pour vocation de m'alerter sur d'éventuelles difficultés dans l'organisation de la rentrée" mais "ne décrit pas la situation actuelle".
Le ministre a indiqué avoir "réagi" après avoir reçu en juin ce rapport de l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche (IGAENR) "pour que la rentrée se passe bien".
"Exemple, il m'alertait sur le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite et qui pouvait créer des tensions ici ou là. Nous avons travaillé à partir des situations de chaque établissement avec les recteurs. Et donc je n'ai pas imposé d'en haut, de Paris, depuis le ministère la suppression des postes", s'est-il défendu.
Autre problème soulevé : l'arrivée en septembre de professeurs stagiaires sans formation pédagogique. "Nous avons mis en place un tutorat, c'est-à-dire que ces stagiaires sont accompagnés par des professeurs expérimentés. Il y a six mois, il n'était pas prévu de faire ce tutorat", a affirmé M. Chatel.
"Le système va s'améliorer: nous avons mis en place des stages d'observation en 4e année (d'études) et de mise en situation devant les élèves en 5e année", a-t-il promis.
Selon le ministre, il y a aujourd'hui 45.000 professeurs de plus qu'il y a une quinzaine d'années alors qu'il y avait à l'époque environ 700.000 élèves de plus qu'aujourd'hui. "Le problème, ce ne donc sont pas les moyens mais la répartition de ces moyens, la priorisation de ces moyens", selon lui.
M. Chatel a annoncé que le nombre de candidats au concours des professeurs du premier degré passerait l'année prochaine à 3.000, contre 7.000 l'année dernière.
"Nous le faisons pour ajuster nos effectifs parce qu'on a eu moins de départs en retraite que prévu dans le premier degré et que nous étions restés sur un niveau de recrutement assez élevé", a expliqué M. Chatel.
AFP
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