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Commentaires sur www.lefigaro.fr du 07/09/2010 : «Le service minimum n'est pas vraiment mis en place dans les écoles»

VOS TÉMOIGNAGES - La mobilisation contre la réforme des retraites de ce mardi 7 septembre a rassemblé d’avantage de manifestants que le 24 juin dernier. La préfecture de police de Paris estime le nombre de manifestants à 80.000, contre un total de 47.000 lors de la précédente journée d'action. Les syndicats de la FSU annoncent 60% d'enseignants grévistes dans le primaire. Le ministère de l’Éducation nationale fait lui état de 29,3% de grévistes dont 33,6% en primaire.

Au-delà de 25% de grévistes attendus, les communes se doivent d’assurer le service minimum d’accueil comme le prévoit la loi du 20 août 2008. Mais dans les faits les situations varient d’une commune à une autre, comme en témoignent les internautes du Figaro.fr. Entre désarroi et incompréhension, voici une sélection de leurs réactions. 

«Il n'y a pas de service d'accueil pour les enfants»

L'internaute Laurence Cappoen, estime que le service d'accueil de l'école de sa fille est inexistant. «La maîtresse de ma fille en grande section fait grève (...). Le directeur de l'école m'a dit que je pouvais toujours aller voir les autres enseignants qui ne faisaient pas grève pour savoir s’ils voulaient bien accueillir ma fille. Mais n'est-ce pas au moins à lui de dispatcher les enfants dans d'autres classes ?», s’interroge-t-elle. 

Elle n'est pas la seule à se retrouver en difficulté : «Hélas la loi n'est pas respectée non plus à l'école primaire de Mirepoix sur Tarn. Aucun accueil des enfants n’a été mis en place. Et dire que l'Éducation nationale représente le premier budget de l'État! Alors certes, il y a le droit de grève, mais de là à prendre systématiquement les parents en otage !», s’indigne l’internaute Thierry Robin.

«Les enfants devraient continuer de bénéficier d’un enseignement»

Également mécontents, d'autres internautes remettent en cause les fondements du service minimum d’accueil : «Le service minimum dans les transports consiste à transporter les gens. Dans les hôpitaux, il s’agit les soigner. Pour les pompiers, c'est les secourir. Bref, chacun son domaine. Mais dans l’éducation, le service minimum, c'est la garderie. (…) Pour un véritable service minimum il aurait fallu que le gouvernement réquisitionne des enseignants afin que les enfants continuent de bénéficier d’un enseignement», estime lilas loup.   

L’internaute Laetitia Dujardin ne considère pas que les efforts fournis par l’école de ses enfants puissent s’apparenter à un service minimum d’accueil : «À Lens, dans les écoles primaires, notre maire socialiste affiche un mot concernant la grève. Il nous est expliqué que le service minimum n’est pas vraiment mis en place, mais la directrice de l’école de mes enfants fait tout de même le maximum pour les accueillir. Merci à elle !», témoigne-t-elle.

«Le service minimum marche à l'école mais pas dans les transports pour s'y rendre»

Pour les habitants d'Alsace ou de Moselle, l’internaute Marc Splach a sa propre solution pour éviter d’être dépendant du service minimum d’accueil : «En Alsace et en Moselle, il est possible de rester à la maison en étant payé. Comment ? Tout simplement en faisant jouer l'article 616 du code civil local qui est toujours en vigueur dans ces zones. Cet article stipule que tout salarié peut s'absenter ‘pour une durée relativement sans importance’ ‘pour une cause personnelle indépendante de sa volonté’.»

» Retrouvez l’ensemble des commentaires et témoignages des internautes sur l’article : Le service minimum fonctionne-t-il chez vous ? Continuez de témoigner dans les commentaires ou par email à l’adresse : temoin@lefigaro.fr

 

 



08/09/2010
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