Revue de presse : Article dans Le Dauphiné du 05/10/2011 : Megevette - Le blocage de l’école n’aura pas suffi à sauver le poste de Florence
Depuis lundi matin, un collectif de parents d’élèves avait barricadé avec des palettes en bois l’entrée de l’école élémentaire pour protester contre la suppression au sein de l’établissement communal du poste d’emploi de vie scolaire (EVS) jusque-là occupé par Florence Converset. À l’annonce de la non-reconduction du contrat de Florence, c’est l’ensemble de la commune (parents d’élèves, enseignants et municipalité) qui s’était mobilisé contre cette décision. Après deux jours de blocage, l’inspecteur d’académie adjoint a reçu hier à Annecy la jeune EVS, accompagnée de deux parents d’élèves, pour leur annoncer que le poste était bel et bien supprimé.
La reconduction du poste est une erreur du Pôle emploi
« L’inspecteur adjoint m’a expliqué que je n’étais plus éligible au contrat d’EVS, que le poste ne serait pas reconduit, que le Pôle emploi avait commis une erreur en m’envoyant un mail me confirmant la reconduction de mon poste et que le collège de Saint-Jeoire aurait dû me prévenir cet été de la suppression de mon poste » a expliqué Florence, dépitée à la sortie de son entrevue hier.
Une décision qui fait office de double peine pour la jeune EVS qui suit en parallèle à l’université Lyon II une formation en science de l’éducation. « Avec la suppression de mon poste, c’est la validation de ma troisième année d’étude qui est menacée » s’indigne la jeune femme.
« Nous savions que l’inspection académique n’avait pas les mains libres mais il fallait absolument trouver un compromis. Notre commune de 500 habitants n’a pas les moyens de prendre en charge cet emploi de vie scolaire qui est pourtant indispensable au bon fonctionnement de notre école » a commenté le maire Étienne Grivaz.
L’inspection n’a pas reconnu la spécificité de l’école
« L’inspection académique aurait pu reconnaître la spécificité de notre établissement qui accueille 81 élèves au sein de trois classes à triple niveaux chacune. Depuis cinq ans, Florence fait le tampon pour nous aider (trois enseignants) à assurer un accompagnement sensé et en toute sécurité des élèves » a expliqué Olivier Corde, enseignant et directeur de l’école depuis 25 ans.
Si l’inspecteur d’académie adjoint a promis de se rendre à l’école d’ici une quinzaine de jours pour “poursuivre les discussions”, la mobilisation pourrait se poursuivre, comme l’ont laissé entendre les parents d’élèves à qui il serait reproché de “se faire trop de souci quant à la qualité de l’éducation de leurs enfants”. Ces derniers se sont d’ailleurs donné rendez-vous ce soir dans la cour de l’école pour faire le bilan et décider de la suite à donner à leur mouvement. Dans tous les cas, on ne pourra pas parler de blocage aujourd’hui… le mercredi, les enfants n’ont pas école.
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