Revue de presse : Article dans Le Figaro du 04/09/2012 : Les assurances scolaires innovent
Plutôt que de batailler sur les prix, les spécialistes du secteur multiplient les nouvelles garanties.
Finies les assurances scolaires gratuites ou presque proposées par la grande distribution, en échange d'un minimum d'achat. Si Carrefour et Casino maintiennent des promotions de rentrée pour leurs clients titulaires d'une carte du magasin, il faut au moins débourser 7,50 euros chez l'un et 9,03 euros chez l'autre pour assurer son enfant.
Cette année, les assureurs misent plutôt sur de nouvelles garanties pour attirer les clients. À la Matmut, par exemple, on met en avant la garantie «racket» permettant de rembourser les biens volés jusqu'à 600 €.
De son côté Axa, qui revendique 400 000 contrats scolaires, rappelle qu'il propose lui-même une garantie de ce type depuis 2007 et l'accompagne du remboursement d'un suivi psychologique de l'enfant. Une garantie proposée en option dans toutes les offres Axa, moyennant un supplément de 12 euros. Au passage, la formule de base à 10 euros fait plus que doubler. «C'est une garantie assez chère, reconnaît un porte-parole de l'assureur, mais cela répond à une attente.»
«Nous intégrons des garanties contre le racket depuis 2001, mais ce phénomène reste heureusement marginal», relève pour sa part Edgard Mathias président de la MAE, leader du marché avec 3 millions d'enfants couverts. Sa mutuelle a choisi de maintenir ses tarifs (de 9,9 à 33 euros) en y intégrant de nouveaux services. Là aussi, le suivi psychologique peut être remboursé, mais il couvre cette fois tout événement traumatisant (racket, deuil, suicide d'un proche…).
Forte concurrence
Autre nouveauté : une nounou de remplacement peut être mise à disposition en cas d'accident de la salariée habituelle. «Après plusieurs années d'effritement, nous enregistrons une stagnation voire une progression des souscriptions», se félicite Edgard Mathias. Elle a beau ne pas être véritablement obligatoire, l'assurance scolaire reste au centre d'une concurrence vive à la rentrée scolaire entre les acteurs du marché. Comme le rappelle le site du ministère de l'Éducation, la souscription n'est nécessaire que dans le cadre des sorties scolaires facultatives et éventuellement pour les activités périscolaires. Elle est donc simplement «vivement recommandée afin de protéger l'élève en cas de dommage».
Les assureurs scolaires rappellent que la responsabilité civile présente dans les contrats multirisques habitation ne couvre que les dommages causés par l'enfant. Lorsque c'est l'enfant lui-même qui est victime d'un accident à l'école ou sur le trajet depuis son domicile, il n'est donc pas couvert. Au final, tout en doublonnant partiellement avec d'autres assurances, ces produits scolaires facilitent la vie des parents en combinant plusieurs types de garanties en un seul produit.
Selon les statistiques de la MAE, 200.000 sinistres sont déclarés chaque année et le montant moyen des remboursements s'élève à 429 euros. Chez cet assureur, un quart des dossiers débouchent sur des remboursements de moins de 77 euros tandis que 5 000 dossiers portent sur une invalidité probable.
Par Jean-Bernard Litzler
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