Revue de presse : Article dans Le Figaro du 10/03/2013 : Strasbourg : rythmes scolaires en 2014
Le maire (PS) de Strasbourg Roland Ries a publiquement laissé entendre qu'il allait repousser à la rentrée 2014 l'instauration de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles de sa ville, selon des propos rapportés dimanche par les Dernières Nouvelles d'Alsace. "La discussion doit encore être poursuivie, mais je ne suis pas spécialement attaché à une mise en oeuvre de cette réforme de façon précipitée", a dit le maire samedi lors d'un débat public consacré à cette question. "Il faut laisser du temps au temps", a-t-il ajouté, selon le quotidien régional.
Le sénateur-maire de Strasbourg a observé que, en renonçant à une réforme dès 2013, la ville se priverait de certaines aides financières de l'Etat, mais qu'en contrepartie elle ferait des économies, en évitant des dépenses supplémentaires pour financer les activités péricolaires dès 2013.
Les hésitations des collectivités quant à une application en 2013 ou en 2014 de cette réforme traduit le caractère controversé du projet du ministre de l'Education Vincent Peillon. A Lyon, Gérard Collomb (PS) attendra 2014, tout comme Alain Juppé (UMP) à Bordeaux. A Paris, Bertrand Delanoë (PS) n'a pas décidé. A Lille, Martine Aubry (PS) tranchera en mars mais a livré un vibrant plaidoyer pour la semaine de "quatre jours et demi". A Mulhouse, Jean Rottner (UMP), qui se dit "fervent partisan" de la réforme, hésite pourtant à l'appliquer dès cette année, en raison de son coût.
Le sénateur-maire de Strasbourg a observé que, en renonçant à une réforme dès 2013, la ville se priverait de certaines aides financières de l'Etat, mais qu'en contrepartie elle ferait des économies, en évitant des dépenses supplémentaires pour financer les activités péricolaires dès 2013.
Les hésitations des collectivités quant à une application en 2013 ou en 2014 de cette réforme traduit le caractère controversé du projet du ministre de l'Education Vincent Peillon. A Lyon, Gérard Collomb (PS) attendra 2014, tout comme Alain Juppé (UMP) à Bordeaux. A Paris, Bertrand Delanoë (PS) n'a pas décidé. A Lille, Martine Aubry (PS) tranchera en mars mais a livré un vibrant plaidoyer pour la semaine de "quatre jours et demi". A Mulhouse, Jean Rottner (UMP), qui se dit "fervent partisan" de la réforme, hésite pourtant à l'appliquer dès cette année, en raison de son coût.
AFP
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