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Deux cent soixante et un lycées étaient "perturbés à des degrés divers" ce matin à 9h00, soit 6 % des 4.302 lycées de France, a affirmé le ministère de l'Education nationale. C'est un peu moins que vendredi à la même heure, où le ministère dénombrait 306 lycées perturbés.

Plusieurs blocages ont été signalés un peu partout en France. Les portes du lycée Colbert à Paris (Xe) étaient bloquées matin par des poubelles et des palettes. Des incidents se sont notamment produits entre forces de l'ordre et jeunes devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre, qui était bloqué par des élèves, a constaté une journaliste de l'AFP.

Au lycée Doisneau, situé face au quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), tous les accès étaient cadenassés et les professeurs étaient empêchés d'entrer, a expliqué par téléphone Julien Provost, lycéen, l'un des organisateurs du mouvement.

A Bordeaux, le prestigieux lycée Montaigne était bloqué ce matin par des lycéens qui ont été rejoints par des étudiants. Un important dispositif policier a été déployé autour de cet établissement situé au centre-ville. Les lycéens prévoyaient ensuite de se rendre à une manifestation prévue à 11h00.

Sur les réseaux sociaux, des élèves faisaient état de blocages de plusieurs établissements, comme Michelet à Nantes, Estienne-d'Orves à Nice ou Chevrollier à Angers, Alain-Fournier à Bourges.