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"Toutes les classes de maternelle sont à 30 élèves, et la moyenne pour toute l'école est de 28,2 élèves par classe" annonçait Nathalie Mouronvalle, directrice de l'école primaire lors de la rentrée, mardi 4 septembre. La 16e classe, espérée pour soulager les effectifs, n'étant toujours pas accordée par l'Education nationale, parents et élus poursuivaient donc ce matin-là leur mobilisation entamée en juillet (manifestation devant l'école, pétition, courrier au recteur, banderole...).

"Désormais, 28 élèves ne suffisent plus pour obtenir une ouverture de classe, constate Any Chaboud, adjointe au maire et ancienne directrice de l'école élémentaire : la barre est à 30 ou 31. Or cela pose le problème des conditions de travail, tant pour les enfants que pour les enseignants. Par exemple, dans une classe à 30 élèves, comment apporter une aide personnalisée à ceux aui sont en difficulté ?"

Et à ce propos, justement, le maire de la commune, Jean-Pierre Fillion, éprouve une certaine injustice : "Nous avons accepté pour cette année l'accueil d'une Clis (classe locale d'inclusion scolaire), qui était auparavant à Thonon, car nous avions considéré normal de participer à la solidarité territoriale en accueillant une classe d'immersion en vie scolaire pour les jeunes souffrant d'un handicap et nécessitant un suivi quotidien." Une classe qui entraînera pour la commune des dépenses importantes, sans aucune aide consentie à ce jour. "Nous pensons donc que par rapport à cet effort de l'ensemble des habitants d'Allinges, la prise en considération de la demande d'ouverture d'une nouvelle classe mérite un examen particulier", souligne le maire.

Le verdict de l'Education nationale devait être connu mercredi soir, suite à la tenue d'une réunion technique paritaire à Annecy, mais l'espoir était maigre : "Il sera difficile d'ouvrir une classe ici sans en fermer ailleurs : cela nous laisse donc peu de chances..." avouait M. Fillion. Pour autant, un mot affiché à l'entrée de l'école indiquait que les listes des classes étaient susceptibles d'être remaniées en cas d'ouverture de la section attendue. A suivre sur www.lemessager.fr

Y.S.