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Quelques jours après la reprise de l'école, qui a eu lieu mardi 3 septembre, Christian Bovier, le directeur académique de l'Education nationale, a fait un point sur les dossiers chauds de la rentrée. Et pour lui, tous les voyants sont au vert pour une année réussie.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la rentrée des classes 2013 a été plutôt mouvementée en Haute-Savoie. Entre la réforme des rythmes scolaires, la construction de nouveaux établissements et l'installation de dispositifs innovants, c'est peu dire que les services de l'Education nationale ont eu fort à faire au cours de l'été et lors des premiers jours de septembre.

En premier lieu, ces derniers ont dû élaborer, en concertation avec tous les acteurs de l'éducation (enseignants, parents d'élèves, élus), de nouveaux horaires dans 11 villes du département dont Annecy, Cran-Gevrier, Annemasse ou Saint-Julien-en-Genevois. Au total, ce sont donc plusieurs dizaines d'écoles qui ont vu leur manière de fonctionner complètement bouleversées. Pour autant, Christian Bovier, le directeur académique de l'Education nationale, assure n'avoir reçu "que des retours positifs" de la part des principaux concernés depuis cette instauration.

Désormais, et tout en veillant à corriger et ajuster les nouveaux horaires au fur et à mesure que les problèmes vont apparaître, il va s'atteler à la construction des nouveaux plannings de toutes les autres écoles de Haute-Savoie. Un travail titanesque qui devra être terminé "avant la fin de l'année".

Lors de cette rentrée, au cours de laquelle 94 nouvelles personnes sont entrées en fonction, 65 classes ont ouvert et 9 autres ont fermé, Christian Bovier a également veillé à la bonne mise en route des dispositifs innovants créés par le ministère.

Des dispositifs innovants

Ainsi, dans plusieurs écoles classées en zone d'éducation prioritaire (comme à Annemasse, Gaillard, Cluses ou Scionzier), 22 projets intitulés "Plus de maîtres que de classes" ont vu le jour. Ces programmes permettront à des enseignants sans élèves de naviguer entre les classes afin de se consacrer aux enfants en difficulté.

En outre, dans les secteurs ou l'apprentissage de la langue française est difficile, 6 dispositifs permettant la scolarisation des enfants de moins de 3 ans ont également été ouverts, et les inscriptions dans ces classes sont en constante augmentation depuis la fin du mois d'août.

Autant d'éléments qui autorisent Christian Bovier à penser que l'année à venir sera "une réussite".

Jean-Baptiste Serron