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Revue de presse : Article dans Le Messager du 13/09/2012 : Chablais - Ouvertures de classes : les parents ont été entendus

Au lendemain de la rentrée, l'Education nationale a fait le compte des élèves et décidé où placer des professeurs supplémentaires.

 

Tant à La Vernaz qu'à Allinges, la mobilisation a payé : dénonçant des effectifs trop importants, de nombreux parents d'élèves s'étaient en effet mobilisés pour obtenir des ouvertures de classe (lire notre dernier numéro).

 

A La Vernaz, le jour de la rentrée, les parents avaient décidé d'occuper l'école, et même d'y passer la nuit en compagnie du directeur retenu sur place. Leur mobilisation pour la réouverture de la troisième classe, entamée dès l'année passée, a finalement payé : dès le lendemain matin, les parents d'élèves ont appris que l'inspecteur d'académie leur donnait satisfaction. La troisième classe a pu être ouverte dès le vendredi suivant la rentrée ; grâce à cela, le multi-niveau va pouvoir être réduit : les élèves de maternelle ne seront plus mélangés avec les CP.

 

A Allinges, l'école primaire de la Chavanne a obtenu la 16e classe qu'elle demandait à l'Education nationale, pour faire face à l'augmentation de ses effectifs. La directrice a donc revu la composition des classes en vue de la reprise des cours dès le lendemain matin. Les sections de maternelle resteront encore chargées (29 ou 30 élèves), mais au moins les effectifs de cycle 2 se trouveront allégés. C'est donc une bonne nouvelle, car les chances d'obtenir satisfaction semblaient bien maigres le matin de la rentrée.

 

A Fessy-Lully, les parents avaient manifesté pour dénombrer une situation inacceptable, notamment une classe à 36 élèves, dont 24 de maternelle. Mais pas d'ouverture de classe au final, seulement l'annonce de la présence d'un enseignant supplémentaire deux demi-journées par semaine (soit sur une journée complète, soit sur deux matinées), afin de soulager les classes. Celles-ci devaient d'ailleurs faire l'objet d'une nouvelle répartition, afin de gommer les déséquilibres (par exemple une classe à 18 alors qu'une autre est à 36).

 

Enfin, la demande de nomination d'un seul directeur pour les écoles de Fessy et de Lully semble mal engagée : pour des raisons de sécurité, l'Education nationale exige la présence d'un responsable en permanence dans chaque école, condition impossible à satisfaire quand celles-ci sont distantes de plusieurs kilomètres... Auoi qu'il en soit, les parents d'élèves restent particulièrement attentifs quant à l'évolution de la sitation.

 

Yvan Strelzyk et Emmanuel Rouxel



16/09/2012
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