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Suite aux dernières réunions de la commission scolaire, Claude Pariat était en mesure de présenter à ses pairs les orientations prises pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine.

Après débat entre les membres de la commission et consultation des conseils d'école, le schéma suivant a été adopté : tous les jours sauf le mercredi, heures de classe de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 15h45 ; le mercredi de 8h30 à 11h30. Le temps périscolaire aura lieu le matin de 7h30 à 8h30, de 11h30 à 13h30, et l'accueil du soir de 15h45 à 18h. La proposition, validée par le conseil municipal, sera transmise au directeur départemental des services de l'Education nationale.

L'histoire aurait pu en rester là mais Marc Francina ne l'entend pas de cette oreille et sitôt la délibération votée, le maire a décidé de proposer une demande de moratoire d'application de la réforme pour la rentrée 2014 et la réouverture des discussions avec les maires. Pour lui, la réforme ne prend pas en compte l'intérêt de l'enfant, désorganise les rythmes familiaux, est difficile à organiser et coûte cher : 245 euros par enfant.

Anselme Paccard a tenu à répondre. Il suspecte Marc Francina d'utiliser ce débat à des fins "politiciennes". Se basant sur une enquête menée par l'association des maires de France, 83% des communes ayant appliqué cette réforme sont "satisfaites" et le coût médian par élève monte à 150 euros. L'élu d'opposition va plus loin en proposant la création d'un PEDT (projet d'éducation territorial) pour soutenir la mise en place de la réforme. "Une énième usine à gaz", pour Marc Francina.