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Au lendemain d'une grève, la première tenue par des fonctionnaires sous le quinquennat Hollande, qui a mis, entre autres, les profs dans la rue et notamment ceux du primaire, Vincent Peillon penserait à mettre la main au porte-monnaie pour calmer le jeu. D'après Les Echos, le ministre de l'Education nationale envisagerait d'accorder une prime aux enseignants du premier degré. Une décision qui pourrait être annoncée vers la mi-février et pour laquelle le ministre se refuse pour l'instant à tout commentaire.

Il faut dire que la question des revenus est au coeur de la grogne des enseignants. A ce sujet, le ministre souhaiterait réduire l'écart de traitement entre ceux du premier et du second degré, selon le quotidien économique. Pas question en revanche d'assimiler cette prime à une compensation pour le retour à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013, qui suscite bien des protestations.

Cette prime, d'un montant de 400 euros dans un premier temps, serait versée annuellement, selon Les Echos. Les syndicats espèrent, eux, la voir rejoindre celle des enseignants du secondaire, à savoir 1 200 euros.

Vincent Peillon envisagerait par ailleurs de revoir le grade des enseignants du premier degré, là aussi pour tendre vers un alignement avec le second degré. Reste à connaître la nature du financement de ces mesures. Le quotidien croit savoir qu'une prime annuelle de 400 euros versée aux enseignants de CE1 et de CM2 pour faire passer les évaluations ne serait pas reconduite, de même que le versement d'heures supplémentaires aux professeurs des écoles qui prennent en charge des stages de remise à niveau au printemps, en juillet et en août.



I.M.