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Ils sont venus d’Orly, de Chevilly-Larue, de Villejuif et de tout le Val-de-Marne. Cent cinquante personnes environ — enseignants, parents d’élèves, etc. — se sont rassemblées hier après-midi devant l’inspection académique de Créteil à l’occasion d’une réunion sur les derniers ajustements de la carte scolaire.

Selon Brigit Cerveaux, délégué Snuipp, principal syndicat du primaire, les décisions de l’inspection ont débouché « sur dix ouvertures de classes, certes, mais qui sont compensées par dix fermetures. De plus, ces arbitrages arrivent après les suppressions massives qui ont déjà été annoncées en avril. Le compte n’y est toujours pas. »

Pour ceux dont les postes sont sauvés, l’heure est au soulagement. « Je me réjouis du maintien de la classe de l’école maternelle Paul-Bert qui était menacée », se félicite ainsi Claudine Cordillot, maire (PC) de Villejuif dans un communiqué. Mais dans d’autres établissements, situés parfois dans la même ville, c’est la soupe à la grimace : « L’ensemble des écoles de Villejuif ne sont malheureusement pas épargnées : annulation des ouvertures conditionnelles à Wallon, Pasteur, Vilar maternelle et confirmation de la fermeture d’une classe de maternelle à Paul-Langevin », liste Claudine Cordillot.

Derniers arbitrages aujourd’hui

Selon les syndicats, la potion est d’autant plus amère qu’il y a d’autres réductions d’effectifs. « Sur certaines circonscriptions, on n’a par exemple que quatre assistantes de vie scolaire pour s’occuper de 30 enfants handicapés », signale Bruno Chiche de FO.

A Champigny, les parents d’élèves occupent les maternelles Maurice-Thorez et Maurice-Denis pour défendre la scolarisation des enfants de 3 ans qui sont sur liste d’attente, faute de places. D’ultimes arbitrages devraient être rendus aujourd’hui.

Julien Solonel