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Leur mobilisation n’aura pas été vaine. La trentaine de parents d’élèves de l’école élémentaire René-Descartes de Viry-Châtillon, mobilisés depuis vendredi, ont obtenu hier soir l’ouverture d’une treizième classe dans leur établissement, à l’instar de 30 autres écoles du département.

Hier après-midi, ils étaient une dizaine à imprimer et découper des tracts avant de les distribuer à la sortie de l’école. Soutenus par la municipalité, les représentants des parents d’élèves de cette école élémentaire classée en zone d’éducation prioritaire ont obtenu qu’un recomptage soit effectué hier. « Pour la première fois l’inspection académique n’avait pas tenu compte des absents pourtant inscrits chez nous, il a fallu que les parents se mobilisent pour que les choses bougent! » déplore Françoise Parcollet, adjointe au maire (divers gauche) à l’éducation.

Avec 280 enfants inscrits, l’ouverture d’une classe supplémentaire était justifiée, le seuil étant fixé à 274 élèves. « Nous devions nous battre, des classes de CP à 27 ou 30 élèves, ça n’était pas possible ! » se réjouit Virginie Metenier. Pour autant, la veillée qui devait se tenir ce soir dans la cour de l’école est maintenue. « Nous allons fêter cette ouverture de classe », poursuit la représentante des parents d’élèves, enjouée. Reste encore à trouver une solution pour les treize enfants de la classe d’inclusion scolaire (Clis), qui accueille les enfants avec un trouble du comportement, dont l’effectif ne doit pas dépasser douze élèves et dont l’auxiliaire de vie scolaire (AVS) vient de démissionner.

Hier soir, la direction académique a publié la liste de 31 ouvertures et de 18 fermetures de classe dans les écoles maternelles et élémentaires du département. L’école maternelle Jean-Ferrat de Longpont-sur-Orge, où les parents d’élèves s’étaient mobilisés mardi dernier, a eu ce qu’elle souhaitait. Tout comme l’école du Pré-aux-Agneaux d’Epinay-sous-Sénart qui réclamait l’ouverture d’une douzième classe, l’école Anatole France à Saulx-les-Chartreux, occupée depuis vendredi par des parents d’élèves, a vu aussi sa demande satisfaite.

Marion KREMP