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Profexpress, Teacheo, Educastream ou encore Maxicours, fondé en 2000 par Patrice Magnard, le fils de l'inventeur des cahiers de vacances, en 1933... Un nombre croissant de sociétés ont décidé de miser sur le soutien scolaire en ligne, qui permet des prestations souvent moins longues qu'un cours en tête à tête et moins coûteuses. Le prix représente en effet le nerf de la guerre pour ces prestataires, qui, contrairement au soutien scolaire traditionnel, ne bénéficient pas de mesures d'abattement fiscal. Chez Profexpress, par exemple, «  100 % des élèves qui viennent sur la plate-forme ne paient rien », affirme Cédric Derycke, l'un de ses cofondateurs. Le coût est à la charge de comités d'entreprise, qui en font bénéficier les enfants de leurs salariés, et d'associations. Un système qui a déjà séduit plus de 300 entreprises en France. Le « business » du soutien scolaire en ligne englobe différents métiers : du contenu sous forme d'exercices filmés à une véritable hot line assurée par des enseignants, en passant par des cours par vidéoconférence sur un support interactif.

Faustine Saint-Genies