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Chaque année, en France, plus de 10.000 enfants naissent grands prématurés. Une première étude consacrée à ces enfants nés en 1997 avait montré qu'en dépit des progrès accomplis, la mortalité et les maladies associées à la prématurité restaient élevées et les handicaps fréquents : près de 40 % d'entre eux présentaient des troubles moteurs, sensoriels ou un retard intellectuel à cinq ans, soit quatre fois plus que les enfants nés à terme.

Depuis 1997, la situation a changé, les pratiques en obstétrique et néonatalogie ont évolué. Une nouvelle étude vient donc d'être lancée. Elle suivra 4.000 enfants jusqu'à 11-12 ans. Le but est d'améliorer les connaissances sur les causes et conséquences de la prématurité, de mieux connaître le devenir de ces enfants et de leurs familles, d'évaluer les effets de l'organisation des soins et les besoins de prise en charge spécifiques pendant l'enfance. Cette étude est menée par deux équipes Inserm-Université Pierre-et-Marie-Curie dans 22 régions françaises et dans les Dom-Tom.