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Sur la fin de la semaine de quatre jours réputée « source de fatigue et d'échec » pour les élèves, les experts du comité de pilotage sont en effet arrivés à un consensus. Quant à la décision de faire classe le mercredi ou le samedi, elle serait laissée au niveau local. Par ailleurs, les établissements devraient respecter trois règles : un horaire quotidien d'enseignement plafonné à cinq heures en primaire, 6 ^e et 5 ^e et six heures en 4 ^e et 3 ^e ; une pause méridienne d'une heure et demie et, jusqu'en 5 ^e, deux heures d'accompagnement éducatif obligatoire pour aider les enfants à faire leurs devoirs.

Mais c'est ici que le consensus se fissure et que les débats sont encore importants. Et notamment sur les vacances scolaires. Une des pistes du comité serait de raccourcir de deux semaines les vacances d'été, d'allonger de deux jours celles de la Toussaint, de raccourcir de trois jours celles du printemps et d'accorder à tous le pont de l'Ascension.

Le zonage des vacances d'été - auquel est favorable l'industrie du tourisme - est aussi en débat. Avec plusieurs bémols à la clef : le cas des familles recomposées, les dates d'examens nationaux et la rotation du zonage. « Tout cela n'a jamais été validé par le comité de pilotage, nous sommes à un mois de la remise du rapport, rien n'est arrêté », s'agace Christian Forestier, président du comité de pilotage, qui reconnaît cependant le consensus sur la fin de la semaine de quatre jours.

« Rétrécir les vacances, c'est une chose, mais si cela aboutit finalement à allonger la journée de présence obligatoire, c'est contradictoire avec l'objectif de départ de mieux respecter les temps de l'enfant. C'est un sujet complexe qui nécessite bien plus que des mesures techniques », relève l'un des membres du comité. Et qui pose aussi les questions du temps de service des enseignants et de la place des collectivités. Plusieurs scénarios pourraient être in fine proposés à Luc Chatel, qui prendra, fin juin, ses décisions pour une application, au plus tôt, à partir de la rentrée 2013.