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Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?

Dans l’Aude, les cours ont repris avec le cortège des mauvaises annonces.

A Limoux, jeudi 1er,  des parents et des élèves du Jacques-Ruffié ont été reçus par Monsieur Dupré, député maire de Limoux. Ils contestent le suppression à la rentrée de la première STMG et de la première ST2S. Le député maire leur a réaffirmé son soutien.

Le lycée Jules Fil de Carcassonne attend toujours un courrier du rectorat confirmant ou non la suppression du BTS CPI (conception des produits industriels). La mobilisation ne faiblit pas avec le 1er mars un blocage durant une heure de l’entrée du lycée. Là aussi, le mouvement est soutenu par les élus locaux, député maire et président du conseil général en tête.

Dans le Gers, les parents d’élèves ont exposé leur mécontentement en bloquant le samedi 2 mars la rocade d’Auch. L’addition est lourde pour ce département rural : 18 classes rayées de la carte scolaire plus 12 autres postes supprimés, majoritairement de Rased. Le CTEN du 13 mars devrait confirmer l’annonce dont parents et élus locaux contestent la pertinence.

A Jegun, petit bourgade gersoise, le village entier, toutes générations confondues, défend son école. Ils étaient présents à Auch et se retrouveront lundi 5 mars en soirée pour décider de nouvelles actions.

A Condom, les parents ont installé un bivouac devant l’école Mendès France vendredi 2 mars.

Dans le Maine et Loire, les parents d’élèves ont offert un bonnet d’âne à Luc Chatel. La suppression d’une soixantaine de postes dans le département ne passe toujours pas après deux mois de mobilisation.

Malgré les vacances, les parents de Herbinghem dans le Nord étaient présents dans l’école de leur village de 380 habitants pour défendre l’unique classe de l’école, dernier lieu de vie locale.

A Clussais-la-Pommeraie du côté de Melle dans les Deux-Sèvres, parents et élus préparent la rentrée. Une manifestation est prévue à Niort le 12 mars pour protester contre la fermeture d’une classe du RPI (regroupement pédagogique intercommunal).

A Guise dans l’Aisne, deux écoles sont touchées avec quatre suppressions de postes annoncées. Les parents ont profité de la visite du Préfet vendredi 2 pour lui remettre une pétition.