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Il y aura bien des expérimentations de rythmes scolaires différents. Benoît Hamon a lâché le terme le 9 avril. Il affirme son intention de mener la réforme à bon port car "tous les retours de terrain démontrent que le bénéfice pour les enfants est constaté par tous, notamment pour les élèves en difficulté".

"La réforme ne sera pas reportée. Elle peut être complétée d'expérimentations utiles et intéressantes. Je suis ouvert à des formules qui n'avaient pas été retenues dans des communes où il y a des rythmes anciens". Mais "les 5 matinées sont décisives". Le ministre a rappelé que "la priorité va au primaire car là se jouent les conditions de réussite des élèves. Le meilleur moyen de lutter contre les déterminismes sociaux c'est ce que nous faisons avec le plus de maitres que de classes, la réforme des rythmes". Il a ajouté : "je ne serai pas le ministre des abandons. J'entends poursuivre le travail de la refondation".

L'association des maires des grandes villes demande la mise ne place de la concertation promise par B Hamon. "Elle reste attachée à une compensation systématique de toute nouvelle charge", ajoute-elle.