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« C’est une catastrophe ». Interrogée par le Café pédagogique, Jocelyne Grousset, secrétaire générale du Snmsu – Unsa, le principal syndicat des medecins scolaires, juge sévèrement l’arrêté du 6 novembre qui a réparti les deux visites médicales entre médecins (à 6 ans) et infirmières (à 12 ans).

Pour le Snmsu, cette répartition est infaisable. « Ce ne sont pas 1000 médecins qui vont voir 800 000 enfants », dit-elle. « D’autant qu’on ne travaille pas que pour le premier degré.On a d’autres taches comme les nouveaux travaux réglementaires en lycée professionnel ».

Surtout, J Grousset craint que cet arrêté désorganise le système actuel déjà très insuffisant. « Le conseil de l’ordre a déjà signalé que les infirmières ne sont pas formées pour la visite diagnostic qu’on leur impose. Mais je crains que cela les détourne du premier degré. Et que cela aggrave la situation ».

L’arrêté du 6 novembre