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« À quoi ressemble l’école, ailleurs ? » Que l’on se prépare à entrer dans le métier, que l’on en sorte, que l’on peaufine sa énième rentrée, ou encore que l’on soit un simple intéressé de la chose scolaire, la question reste d’actualité.

Malgré une mondialisation rugissante et la multiplication des programmes de comparaison, les systèmes scolaires conservent encore bien des différences d’un pays à l’autre. Ils sont en effet les fruits d’une histoire, de conditions sociales, politiques, économiques et environnementales singulières et propres à chaque État.

Il est devenu récurrent pour les journalistes de se tourner vers les pratiques de nos voisins à chaque nouvelle controverse scolaire soulevée : là-bas, combien de jours à l’école ? de devoirs ? de vacances ? … Mais au-delà des faits chiffrés et mesurables, un questionnement demeure : « comment y vit-on l’école, ailleurs ? ».

Une différence d’importance : la méthode. Le projet dont il sera ici rendu compte concerne l’immersion d’une étudiante française, durant deux semaines, dans des écoles suédoises. Alors que le prétendu « modèle scandinave » fascine et alimente bien des conversations, il s’est agit pour elle de s’immerger dans le quotidien d’une famille de Göteborg, la deuxième ville du pays, et de se rendre en classe chaque jour.

L’expérience ne revêt pas un caractère scientifique, bien que les écoles visitées aient été choisies dans un esprit de diversité (centre-ville, banlieue, privé, niveaux…). Ce voyage fut néanmoins l’occasion de confronter à la réalité quelques idées préconçues, et d’en apprendre plus sur cette culture parfois réduite à ses extensions commerciales !

Mythes à déconstruire, découvertes, rencontres… « Comment vit-on l’école, à Göteborg ? »

Eva Ruault

Étudiante en Master « Métiers de l’enseignement » à l’université d’Orléans, Eva Ruaut s’intéresse à ce qui fait l’unité et la diversité des pratiques éducatives. Après de nombreuses visites de classes en France, un contact tout azimut avec les mouvements pédagogiques et les colloques traitant de questions éducatives, elle choisit d’approfondir la démarche en changeant d’échelle : découvrir le quotidien d’écoliers au-delà de nos frontières. La Suède est la première destination d’un projet qui devrait en compter d’autres.