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Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?

A Gimeux, près de Cognac, une cinquantaine de personnes ont manifesté pour  pour protester contre la fermeture d'une classe.

Toujours en Charente, les enseignants du collège de la Couronne ont suspendu leur mouvement de grève suivi lundi et mardi. Le 14 mars, les parents ont pris leur relais en bloquant l’accès à l’établissement.

A Angoulême, les enseignants occuperont le lycée Marguerite de Valois après les cours jeudi 15 et ce au moins pour la nuit. Depuis le 13 mars, des rassemblements sont prévus tous les soirs devant l’inspection académique.

Les syndicats enseignants de Charente appellent à une manifestation le 27 mars.

En Ile-de-France, au lycée Maurice-Utrillo de Stains, la grève commencée le 5 mars est reconduite pour la huitième journée consécutive.

Au collège Chanterine de Sarcelles, la grève se poursuit également.

Les parents d’élèves ont appelé à un blocage du collège César Franck à Paris le jeudi 15.

Les établissements du 1er degré de Val de Marne font grève également le 15.

Parents, enseignants, élus, ils étaient plus de cinq cents le 13 mars dans les rues d’Argenteuil pour défendre les classes de Bezons et d’Argenteuil.

A Massy, le lycée Eiffel continue un mouvement de grève entamé le 5 mars.

A Evry le lycée Baudelaire est occupé tous les jours.

Dans le Nord, des parents d'élèves des écoles primaire et maternelle de Montigny-en-Gohelle, ont cadenassé les grilles des établissements le mardi 13 mars.

A Montceau les Mines, des enseignants des lycées professionnels de Dolto et Monod ont fait grève le 13 mars.

En Seine Maritime, de nombreuses écoles sont occupées : à Longueville sur Scie, Neufchâtel,  Grand Quevilly par exemple.

A Blois, pour la cinquième  fois, enseignants, parents d’élèves et élus ont manifesté contre la carte scolaire le mardi 12 mars.