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"Négocier ne serait pas une reculade", a déclaré S Sihr, le 16 octobre 2013. Répondant aux questions du Café pédagogique, le secrétaire général du Snuipp a confié son souhait de voir la crise trouver une issue.

"La question des rythmes a tout écrasé. Le ministre a fait une erreur de diagnostic en prenant en premier la seule question où il n'y avait pas de consensus. Il a choisi de commencer par le plus délicat. Tous les autres sujets deviennent inaudibles dans les salles des maîtres".

Le Snuipp déplore par exemple que le décret oblige à supprimer des rythmes qui marchaient bien comme ceux de Toulouse et Poitiers où les élèves faisaient plus de 4 jours. Il reconnait que la mise en place des rythmes se passe de façon très différente selon les endroits.

"C'est un vrai gâchis", ajoute S Sihr. "On attend du ministre une ouverture, des négociations. Regardons là où ça se passe bien et tirons en des enseignements. Assouplissons là où ça va mal. Ce ne serait pas une reculade".