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Quelques centaines d'enseignants venus de toute la France ont manifesté le 18 mai à l'appel du Snuipp. Ils ont porté jusqu'au ministère les revendications de leur département pour la rentrée 2011. Pour Sébastien Sihr, secrétaire national du Snuipp, la manifestation entendait s'opposer "aux effets catastrophiques des suppressions de postes". C'est 1500 classes qui seront fermées et 600 postes de Rased supprimés.  "C'est aussi la richesse de l'école qu'on est en train d'assécher", nous a-t-il déclaré, en faisant allusion à la suppression des animateurs artistiques ou TIC. "Il faut que Chatel arrête la politique gouvernementale de non remplacement d'un professeur partant en retraite sur deux".

Une question de dignité. Venus des Vosges, Claude, Florence, José et Jean-Claude ne sont pas là que pour les postes, même si dans ce département 50 postes sont supprimés et 4 écoles fermées. "On est là pour montrer qu'on est toujours là, c'est une question de dignité", explique Florence. "On est malmené, du fait de l'aggravation des conditions de travail. Et on n'est pas résigné. On sera encore là demain".

Un appel à l'unité. Si le 18 mai le Snuipp a manifesté presque seul, Sébastien Sihr souligne la présence de parents de la Fcpe 75 et des associations de Rased (Fnaren, Fnam etc.). Quelques militants Sud étaient également présents dans le cortège. "J'appelle toute la communauté éducative à venir nous rejoindre dans de futures mobilisations unitaires et nationales pour porter un autre avenir pour l'Ecole".

Communiqué Snuipp