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Fin de partie ou début prometteur ? La journée d'action organisée par le collectif "Notre école, notre avenir" le 22 janvier est guettée par les acteurs de l'Ecole.

A l'appel d'un collectif qui regroupe syndicats, parents de la Fcpe, lycéens et étudiants et mouvements pédagogiques, des manifestations sont organisées samedi 22 janvier dans une soixantaine de  départements. Ca prendra parfois des formes originales comme à Dijon où on inaugurera la "porte des indignés", ou à Albi où est organisé un café débat. A Paris le cortège partira à 14h30 de Luxembourg vers le ministère.

Les manifestants réclament un autre budget pour l'éducation nationale.

"Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » !", proclame le collectif. "Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous".

Le bilan du mouvement des retraites pèsera sur la mobilisation.

Il pourrait décourager des participations. Il est aussi pour beaucoup dans une journée qui est pilotée par la société civile et qui dépasse largement le cadre syndical classique. Les syndicats observeront l'événement.

La FSU a déjà déclaré qu'elle souhaite une journée de grève "avant les congés de février" et "une manifestation nationale en mars".

Le Se-Unsa appelle aux mobilisations locales y compris par des grèves avant d'envisager une "action d'ampleur nationale" en mars.

C'est après les cantonales que les parents et les personnels devraient voir les effets des suppressions de postes programmées pour la rentrée.

Le collectif et les manifestations

Dépêche AFP

Communiqué Se-Unsa