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Revue de presse : Article dans Le Point du 16/01/2012 : Les violences physiques très rares dans les établissements scolaires du 93

Les faits de violence physique dans les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis, département à la mauvaise réputation, sont très rares, selon une enquête de l'Observatoire international de la violence à l'école.

 

Cette première enquête à l'échelle d'un département, menée par le chercheur Eric Debarbieux et financée par le conseil général de Seine-Saint-Denis, a été lancée le 5 décembre et a porté sur 2.318 personnes.

 

Les violences contre les personnels sont essentiellement verbales et symboliques, les faits de violence physique étant très rares. 44,5% des personnels se déclarent victimes d'injures, 18% de menaces et 13% de vol.

 

Selon les conclusions de cette enquête, le climat scolaire apparaît majoritairement positif dans le 93 pour 74% des personnes interrogées (enseignants du primaire et du secondaire, proviseurs, surveillants) : près de 57% le jugent plutôt bon et un peu plus de 17% bon.

 

Des disparités existent cependant. Neuf personnes sur dix en école maternelle et huit personnes sur dix dans le primaire se disent satisfaites de l'ambiance dans leur établissement.

Cependant, dans les collèges et les lycées professionnels, plus d'un tiers trouvent le climat dégradé.

 

Concernant les collèges des établissements classés en zone d'éducation prioritaire, 78,5% de leur personnel jugent la violence fréquente.

 

Interrogé par l'AFP, le président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, estime que "la situation est grave mais pas désespérée".

 

"Nous en avions assez de voir le département jugé avec des stéréotypes et souhaitions, avec cette enquête, avoir une approche scientifique, en dehors des rumeurs", a-t-il ajouté.

 

"Là où le gouvernement et le président disaient qu'il fallait des portiques de sécurité et de la vidéosurveillance, les personnels répondent eux qu'il faut de la formation, du travail en équipe ou encore un partenariat avec l'ensemble des acteurs", a-t-il assuré.

 

Cette enquête a en effet permis de mettre en avant l'opinion des personnels et leurs propositions pour régler les problèmes de violence. Sur la formation, 65% des enseignants s'estiment peu ou mal formés. Ils proposent moins d'élèves par classe, ainsi que de travailler avec les parents et en équipe.

 

AFP




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