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Revue de presse : Article dans Madame Figaro du 24/08/2011 : Trois classes capitales

Maternelle, CP et sixième, des années cruciales pour les plus jeunes. Les conseils et avis de psys (1) afin de les accompagner et de les préparer les premiers jours.

 

Maternelle

 

Effet de groupe

Ce qui va changer pour lui.

Le groupe (une instit pour trente enfants, contre une auxiliaire pour six en crèche), les contraintes horaires (même pour faire pipi !).

Il risque d'avoir de petites phases de régression (rechutes de pipi, cauchemars, retour des caprices).

 

Comment l'aider ?

Expliquez clairement ce qui l'attend pour éviter toute zone d’ombre, anxiogène, à cet âge.

« Même si l’enfant de 3 ans est très peu orienté dans le temps, souligne Myriam Szejer, il faut lui donner des jalons sur le déroulement de sa journée : accueil, heure du déj’, sieste, retour à la maison... Plus il disposera de mots pour aborder la situation, mieux il la vivra. » Enfin, veillez à avoir le même rituel de séparation le matin (lire une petite histoire dans la classe, faire un puzzle, un dessin...) avant de se dire au revoir.

 

CP

 

Premier livret

Ce qui va changer pour lui.

L'absence de jeux dans la classe et surtout les premières notes et l’obligation de résultats. Il doit savoir lire aux alentours de Noël.

Il risque d'avoir de petites régressions (reprise de la tétine en rentrant, doudou...).

 

Comment l'aider ?

Évitez de le surcharger d’activités extra-scolaires qui exigent de la concentration. Attendez le CE1 pour l’inscrire au solfège ! N’essayez pas de supplanter le rôle de l’instit en lui apprenant à lire vous-même. En revanche, multipliez les activités de défoulement après l’école : foot, sortie au square, grands jeux avec les copains... pour compenser.

 

Sixième

 

De nouveaux repères
Ce qui va changer pour lui.

Une perte de repères, la pléiade des huit ou neuf profs qui remplacent la maîtresse, plus de classe unique, un emploi du temps variable. Sans parler du rétro-planning des devoirs...
Il risque d'avoir l’impression de se noyer dans un verre d’eau, l’angoisse de se perdre dans les couloirs. Mais aussi une impression de liberté.


Comment l'aider ?

Conseillez-le pour qu’il s’organise en regroupant ses affaires par matières (littéraires, scientifiques, artistiques). Coachez-le pour la gestion du cartable le soir, en vérifiant qu’il n’a pas oublié ses affaires de sport, par exemple ! Ayez une présence symbolique, en passant un petit coup de fil du bureau à 17 heures pour lui rappeler la marche à suivre, et marquer votre discret soutien. Rappelez-lui notamment qu’il est tenu de réviser, tout seul, le contenu de chaque cours. Les profs de collège considèrent que la révision de chaque cours est un acquis.

 

(1) Myriam Szejer, auteur de Petite École, grande rentrée, l’enfant et la maternelle (Bayard), et Monique de Kermadec, auteur de Pour que mon enfant réussisse, le soutenir et l’accompagner (Albin Michel).

 

Par Sophie Carquain



24/08/2011
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