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Sept emplois ont été supprimés sur la carte scolaire du premier degré pour la rentrée 2011 qui compte 855 enseignants contre 862 en 2010.

Pour Léon Folk, récemment nommé inspecteur d’académie des Alpes de Haute-Provence, « cette mesure conséquente à la chute des effectifs n’est pas de nature à dégrader la qualité de l’enseignement ». Avec 138 élèves de moins prévus à la rentrée prochaine, la courbe des effectifs scolaires du premier degré confirme sa baisse entamée à la rentrée 2007. Des suppressions à Peipin et Turriers, mais l’Ubaye épargnée. Pour cette année, la diminution des effectifs s’explique par un grand nombre d’écoliers de CM2 qui vont entrer en 6 ^e, qui ne sera pas compensé par le nombre d’enfants scolarisés en CP.

D’ailleurs six emplois seront créés dans les collèges », souligne Léon Folk. Toutefois, l’inspection académique se réserve la possibilité « d’ajuster les postes à la rentrée, si les élèves sont là » en puisant dans l’effectif des remplaçants qui reste stable avec 57 personnels.

Selon les prévisions, un emploi d’enseignant sera retiré dans les écoles primaires de la Foux d’Allos, Champtercier, Château-Arnoux-Saint-Auban (Freinet), Digne-les-Bains (Les Ferréols), Manosque (La Luquèce), Peipin, Turriers et Valensole.

S’agissant de l’école de Turriers, « c’est une petite école qui est touchée, reconnaît l’inspecteur, mais elle a enregistré une chute importante des effectifs ».

Parallèlement, un emploi a été créé dans chacune des écoles élémentaires de La Brillanne, Volx (école maternelle) et Manosque (École internationale).

Une classe d’inclusion scolaire (CLIS) sera instaurée à Saint-André-les-Alpes ainsi qu’un poste de conseiller pédagogique sur la circonscription de Sisteron Sud. L’ouverture provisoire d’une classe à Quinson ne sera pas reconduite faute d’effectif suffisant.

En revanche, les retraits pressentis à Jausiers, Barcelonnette, Entrevaux, Annot, Banon, Saint-Étienne-les-Orgues et l’Escale ne seront pas confirmés.

Cette diminution des emplois n’affecte pas le taux d’encadrement (nombre d’enseignants pour 100 élèves) de 5,89 qui reste stable et supérieur à la moyenne nationale de 5,29.

Ce taux place le département des Alpes-de-Haute-Provence à la onzième place au classement national et s’explique « par la composante rurale et montagnarde du territoire », observe Léon Folk.

Alors que les effectifs diminuent d’année en année, il y aura à la rentrée 2011, dix enseignants de plus qu’en 2007 malgré 415 élèves de moins.