Revue de presse : Article dans Le Figaro du 07/12/2011 : École de Berre : des syndicats critiques
Des syndicats d'enseignants ont regretté les méthodes "cavalières" de parents qui ont séquestré plusieurs membres de l'école privée catholique de Notre-Dame de Caderot (Bouches-du-Rhône), dont la directrice, pour dénoncer les méthodes d'un enseignant. Des parents d'élèves de cette école primaire, à Berre L'Etang, ont libéré mercredi à la mi-journée la directrice, deux institutrices et deux agents administratifs qui étaient retenus dans les locaux depuis mardi soir pour réclamer le départ d'un enseignant stagiaire critiqué depuis fin septembre. Les parents dénonçaient "un manque d'autorité" et un "problème de sécurité".
"Le mode choisi par les parents paraît plus que cavalier. Ca montre le climat dans lequel on est arrivé à séquestrer des professeurs, comme on peut le faire dans des conflits dans des entreprises suite à des plans de licenciements", a dit à l'AFP Bruno Lamour de la Fep-CFDT, principal syndicat du privé. "On voit des parents qui se situent en consommateurs d'école. Aujourd'hui, l'enjeu de la réussite scolaire est un véritable enjeu pour les enfants mais de là à séquestrer le directeur !", a estimé Christian Chevalier, du SE Unsa (primaire et secondaire).
Le cas de Notre-Dame de Caderot "montre qu'il y a nécessité toujours d'entretenir un dialogue entre l'école et les familles pour désamorcer les conflits et éviter qu'ils ne dégénèrent de manière brutale", a dit Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. "Comment en est-on arrivé là?", s'est interrogé M. Lamour. "Il faut vérifier si c'est un effet de la pauvreté de la formation initiale telle qu'elle est proposée aujourd'hui ou si c'est une erreur de casting".
M. Chatel "se prend les pieds dans le tapis et reconnaît lui-même sur un cas concret que la formation initiale n'est pas satisfaisante", a dit M. Chevalier. "Il faut aussi que les parents d'élèves acceptent qu'un professeur, lorsqu'il est en phase de formation, il découvre le métier, il est accompagné, il est entouré et qu'on n'a pas la science infuse lorsqu'on démarre dans la vie professionnelle", a dit le ministre sur France Inter.
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