Revue de presse : Article dans Le Figaro du 25/11/2009 : bilan de la grève du 24/11/2009
Grève : faible mobilisation des enseignants
Selon le ministère, le taux de grévistes était de 13,39% dans le primaire et de 12,26% dans le secondaire, à la mi-journée. «Un coup de semonce» quand même, estime la FSU, qui évoque jusqu'à 40% de mobilisation.
La première grève dans l'Education nationale depuis la rentrée a été faiblement suivie mardi, en l'absence d'unité syndicale, alors que les manifestants à Paris et en province ont dénoncé «l'asphyxie» du système éducatif.Selon le ministère de l'Education nationale, les taux de grévistes étaient à la mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes. Cette mobilisation des enseignants visait à obtenir l'annulation des 16.000 suppressions de postes de professeurs prévues en 2010, ainsi qu'obtenir une revalorisation des salaires et avoir une formation plus axée sur la pédagogie.
A Paris, où les manifestants étaient 2.900 selon la police, 8.000 selon la FSU, on pouvait lire sur la banderole de tête : «Système éducatif, emploi, salaires, conditions de travail, l'Ecole est asphyxiée : stop !». En province, les cortèges mêlaient souvent enseignants, lycéens, étudiants mais aussi postiers, également en grève mardi. La mobilisation a été la plus suivie à Marseille (2.000 selon la police, 5.000 selon la FSU), à Nantes (entre 1.700 et 2.500) et à Lyon (entre 1.700 et 2.000).
«Pas de front syndical uni» selon Chatel
«Ce n'est pas une grève majoritaire mais c'est une base suffisante pour montrer qu'il y a un mécontentement réel. C'est un coup de semonce», a déclaré à Paris Gérard Aschieri, le patron de la FSU, seul grand syndicat de l'éducation qui appelait à cette journée, au côté de la CGT et de Sud.
Confronté à la première grève à l'Education nationale depuis qu'il dirige ce ministère, Luc Chatel a minimisé la mobilisation en observant «qu'il n'y a pas un front syndical uni face au gouvernement». Interrogé sur RTL sur l'éventuelle poursuite des suppressions de postes en 2011, le ministre a simplement déclaré : «Le président de la République ne m'a pas demandé de revenir sur sa politique de non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux» partant à la retraite.
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