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"Ecole en grève, non à cet avenir pour nos élèves". Tel est le message qui a été affiché sur la grille de l'école des Charmilles jeudi 10 février. Une manière pour les enseignants de cet établissement d'afficher leur solidarité au mouvement national de protestation organisé ce jour-là.

Les enseignants de Thonon, à l'image de leur directrice Badra Sersera, sont scandalisés par "les suppressions de postes massives qui sont programmées pour la rentrée", c'est-à-dire 16 000 places au niveau national et 800 en Haute-Savoie.

Et pourtant, l'école de la place de Crête n'est pas la plus à plaindre. "Actuellement, nous avons 96 élèves pour 4 classes, ce qui est acceptable, concède madame Sersera. Mais nous avons parmi nos élèves des enfants que nous avons absorbés à l'école des Arts qui était en surreffectifs. Il ne faudrait pas que cette tendance se poursuive."

La satisfaction de la directrice se situait à l'issue de cette journée dans la réaction des parents d'élèves, qui ont "plutôt bien joué le jeu et qui ont compris le message que nous souhaitions faire passer".