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Revue de presse : Article dans Le Parisien du 03/09/2011 : Essonne - Transports scolaires : le grand cafouillage

A deux jours de la rentrée, le conseil général n’a pas délivré toutes les cartes de bus. Des parents s’indignent. Le département assure que les enfants pourront prendre le car.

Une première tentative, une deuxième, une troisième. En vain. C’est un répondeur qui prend la communication. Hier, le service transports scolaires du conseil général était saturé. Assailli par les appels des parents d’élèves cherchant à comprendre pourquoi ils n’avaient toujours pas reçu la carte Scol’R.

 

A deux jours de la rentrée, une très grande majorité des 19000 élèves concernés par les lignes de transport n’ont pas reçu leur carte.

 

D’après un responsable d’un établissement scolaire, ils pourraient être 18000 à attendre en vain. Des chiffres non confirmés par le conseil général, qui depuis cette année assume la responsabilité de 336 circuits scolaires, auparavant gérés par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). « Chaque enfant essonnien, avec ou sans carte, pourra utiliser les transports scolaires dès lundi matin. Aucun d’entre eux ne sera laissé de côté », souligne le président du département, Jérôme Guedj (PS).

 

De quoi rassurer les jeunes qui se demandent comment ils se rendront en cours. Plus particulièrement dans le sud, où les distances sont souvent importantes. « Nous avons au moins 180 collégiens et lycéens scolarisés à La Ferté-Alais et à Etampes. Les appels des parents ont été ininterrompus car aucun renseignement n’arrivait de la part du conseil général », racontait hier la maire sans étiquette de Boissy-le-Cutté, Françoise Tostivint. « Ça va être le bazar! » prophétise l’élue de Cerny, Marie-Claire Chambaret, présidente du syndicat intercommunal des transports scolaires du canton de La Ferté.

 

A Etampes, 260 enfants du primaire doivent emprunter ces cars. « C’est délirant. Les parents ont rempli tous les dossiers correctement et ils ne voient rien venir. Or ce titre est une sécurité. Il assure qu’un contrat a bien été passé », analyse Franck Marlin, le maire UMP de la ville. A Athis-Mons, dans le collège-lycée Saint-Charles, qui accueille certains élèves venant de loin, mêmes inquiétudes. « Sur les 1000 personnes inscrites aux transports, 800 n’ont pas leur carte. Mon téléphone sonne toutes les deux minutes », relate un employé de l’établissement.

 

D’où vient le bug ? « Le logiciel qui nous a été transmis par le Stif ne nous a pas permis d’éditer à temps les cartes. Il nous a été donné début juillet et il n’était pas de très bonne qualité, justifie Francis Chouat (PS), premier vice-président en charge des transports au conseil général. Certaines ont déjà été distribuées. D’autres le seront dans la semaine. Tout sera réglé d’ici à la fin du mois. » Il précise qu’un numéro vert a été mis en place : le 0.800.603.002, très difficilement joignable hier. A 15 heures, plus de 600 parents avaient appelé le standard du conseil général avoir des informations. La veille, 900 appels étaient restés en souffrance.

 

MARIE D’ORNELLAS



03/09/2011
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