Revue de presse : Article dans Le Parisien du 15/11/2010 : Du neuf pour faire garder son tout-petit
La CAF de Seine-et-Marnemet les bouchées doubles pour améliorer la garde des enfants de moins de 3 ans. Tour d’horizon des innovations.
Un premier jardin d’éveil à Bailly. Ce dispositif accueillant les 2-3 ans n’existe pas encore en Seine-et-Marne.
Gros avantage : un coût pour les parents 33% inférieur à une place en crèche. Le premier dossier a été déposé par Bailly-Romainvilliers qui espère une ouverture dès janvier avec douze places au début, puis le double dans un an. Ce jardin d’éveil emploiera une auxiliaire de puériculture, un CAP petite enfance et sera dirigé par une éducatrice de jeunes enfants. « Nous souhaitions nous doter d’un élément complémentaire entre la crèche et la maternelle et cela nous évite de construire une crèche qui deviendrait inutile dans dix ans », argumente le maire, Arnaud de Belenet.
Des nounous en horaires décalés à domicile. Faire garder ses enfants à partir de 6 heures jusqu’à 22 heures ou le week-end, c’est désormais possible à Meaux. « Nous intervenons au pied levé auprès des familles en insertion professionnelle, en mission d’intérim ou en formation. Nous pouvons soulager les familles en journée en cas d’entretien d’embauche. C’est du sur-mesure », explique Martine Soupin, directrice de Domicile action. L’association, qui bénéficie de financements grâce au plan Espoir banlieues, envoie une aide à domicile pour… 2 € de l’heure! Mais attention, il ne s’agit pas de baby-sitting de confort. Renseignements au 01.60.68.66.93.
Combler les secteurs en déficit. « Les assistantes maternelles sont nombreuses, mais on manque de crèches, souligne Noël Barbier, président du conseil d’administration de la CAF. Nous faisons donc un effort sur le mode de garde collectif, pour que les familles aient le choix. » Comme il est difficile de convaincre les villes d’investir en période de crise, le conseil d’administration a décidé cette année d’ajouter une aide de 1000 € par place créée dans les secteurs couverts à moins de 34,2% par des modes de garde. Parmi les communes prioritaires, on trouve Chelles, Meaux, Melun, Montereau, Barbizon…
Encourager les crèches privées. « Nous voulons développer ce créneau quasi inexistant dans le département », espère Noël Barbier. Il s’agit de sociétés privées qui travaillent en délégation pour des villes. Chelles a par exemple fait appel à Babilou pour une crèche de 49 berceaux il y a un peu plus d’un an. Babilou s’est aussi implanté à Emerainville, Avon et prévoit une ouverture à Montévrain. Ce type de société pourrait aussi travailler pour des entreprises, mais l’idée séduit peu. Même Disney, le plus gros employeur du département, a préféré verser une aide de garde à ses salariés plutôt que d’ouvrir sa propre crèche.
Multiplier les microcrèches. Elles comptent au maximum dix places. Il en existe actuellement onze et la CAF veut les développer. Moins strictes en termes de qualification du personnel, elles peuvent ouvrir dans une maison, un appartement et être dirigées par des associations.
VALENTINE ROUSSEAU
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