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Semaine compliquée pour les parents parisiens. A partir d’aujourd’hui et probablement jusqu’à vendredi, le fonctionnement des crèches devrait être fortement perturbé. A l’appel de six syndicats (CFDT, CFTC, CGT, Supap, UCP et Unsa), les employés du secteur de la petite enfance sont en grève. Et leur mouvement social, renouvelable jusqu’à la fin de la semaine, s’annonce musclé.

« Cette grève sera suivie. Nous espérons avoir 50% des établissements fermés ou fortement perturbés », explique Maria Da Costa Pereira, déléguée CGT petite enfance.

La mairie de Paris n’avance pour l’instant aucun chiffre. Les parents ont été informés ces derniers jours, notamment par des courriers placardés sur les portes des établissements.

Une grève renouvelable jusqu’à la fin de semaine

« On a appris vendredi qu’il y avait une grève ce mardi. Mais on ne nous avait pas indiqué qu’il s’agissait d’un mouvement social pour toute la semaine, explique un père de famille du XIIe. Il nous faut trouver une nounou très rapidement. Les parents sont très remontés. »

A l’origine de ce conflit : les effectifs. Les employées des crèches estiment être trop peu nombreuses et réclament l’embauche de l’équivalent de deux personnes par établissement, soit plus de 800 salariés, pour effectuer des remplacements. « Lorsque quelqu’un est absent, il n’est pas remplacé », détaille Maria Da Costa Pereira. Une séance de négociations a eu lieu hier après-midi. « Nous avons proposé de créer un volant de remplaçants équivalant aux besoins identifiés, c’est-à-dire 250 équivalents temps-plein, dont 190 en redéploiement interne, et 60 créations de postes », souligne Christophe Najdovski, adjoint au maire en charge de la petite enfance.

BORIS CASSEL