Revue de presse : Article dans Le Point du 13/12/2010 : Fin de la prise d'otages dans une école maternelle de Besançon
Un jeune homme de 17 ans a séquestré jusqu'à une vingtaine d'enfants lundi matin. Il a été interpellé par les forces de l'ordre.
Un jeune homme de 17 ans a retenu en otages jusqu'à une vingtaine d'enfants, ainsi qu'une institutrice, dans une école maternelle de Besançon, lundi matin. Tous ont été libérés peu avant 13 heures. Ils sont "sains et saufs", a précisé le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel, qui s'est rendu sur les lieux. Selon nos informations, le forcené, fragile psychologiquement, était jusqu'à l'année dernière scolarisé dans un collège proche. Il réclamait une arme à feu pour se suicider. Le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) de Strasbourg a pénétré dans l'école en fin de matinée, profitant d'une livraison de repas à destination des enfants. Ils ont ainsi pu interpeller le preneur d'otages sans violences.
La prise d'otages a débuté vers 8 h 30, heure de rentrée des écoliers, dans une classe de l'école Charles-Fourier, située dans le quartier sensible de La Planoise, a précisé le maire, Jean-Louis Fousseret. Le preneur d'otages a, dans un premier temps, retenu une vingtaine d'enfants âgés de 4 à 6 ans, avant d'en libérer plusieurs. L'école, implantée au milieu de barres HLM, a été entourée d'un dispositif de sécurité très strict.
Les motivations du preneur d'otages floues
Le jeune homme "est entré dans les locaux, armé de deux sabres, en déclarant vouloir quelque chose", sans autres précisions, a indiqué M. Fousseret. Un contact téléphonique a été rapidement établi avec le preneur d'otages et une discussion a pu avoir lieu avec les policiers. Un, puis cinq et enfin huit enfants ont ainsi été relâchés, a indiqué le maire de Besançon, ville d'une centaine de milliers d'habitants. Une cinquantaine de personnes, en majorité des habitants du quartier, étaient rassemblées autour du périmètre de sécurité installé devant l'école.
Les prises d'otages dans les écoles maternelles sont extrêmement rares en France. La plus célèbre reste celle qui s'était produite en 1993 dans une école maternelle de Neuilly-sur-Seine, commune huppée de l'ouest de Paris, dont le président Nicolas Sarkozy était à l'époque le maire. Un homme, qui se surnommait lui-même H.B ("Human Bomb"), armé et cagoulé, avait pris en otage une classe de 21 enfants, réclamant une rançon d'environ 15 millions d'euros (100 millions de francs français à l'époque). Il avait été tué par la police, et les otages avaient été libérés sains et saufs.
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