Revue de presse : Article dans Les Echos du 27/09/2011 : Toulouse/éducation : 5000 manifestants
Plus de 5000 enseignants du privé et du public, selon leurs syndicats (3200 selon la police), ont défilé aujourd'hui à Toulouse pour dénoncer les restrictions budgétaires dans l'éducation alors que la population scolaire augmente dans la Haute-Garonne.
Derrière une banderole proclamant "non à la casse de l'éducation", le cortège a également rassemblé sous le soleil plus d'une centaine de lycéens, 100 à 200 parents d'élèves et des représentants des partis de gauche, PS et Front de gauche notamment.
Alors que les lycéens scandaient "Sarko t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", une enseignante portait dans le dos une pancarte demandant "vous n'auriez pas une ou deux mallettes pour l'école et le salaire des profs", référence à l'affaire Karachi. Un autre enseignant brandissait une pancarte disant: "1.200 élèves en plus, aucun poste, cherchez l'erreur". "Respectez nos métiers dans le service public de l'éducation", demandait une banderole.
Les enseignants du public et du privé mènent le même combat, assure Alain Belpech, secrétaire CFDT des enseignants du privé de Haute-Garonne. "Avec les restrictions actuelles, prévient-il, soit on ferme, soit on augmente les classes à plus de 34 élèves, soit on fait appel aux finances des parents dans le privé. On ne veut pas d'un système où il y aurait une école pour ceux qui ont les moyens et une pour ceux qui ne les ont pas".
Pour Clara Jacquier, élève de seconde au lycée Saint Saint-Sernin, à Toulouse, "les problèmes d'effectifs et de moyens c'est de pire en pire, et quand on voit qu'il n'y a plus d'Histoire-géographie en terminale scientifique, c'est du foutage de gueule, on veut que la jeunesse réfléchisse moins".
Derrière une banderole proclamant "non à la casse de l'éducation", le cortège a également rassemblé sous le soleil plus d'une centaine de lycéens, 100 à 200 parents d'élèves et des représentants des partis de gauche, PS et Front de gauche notamment.
Alors que les lycéens scandaient "Sarko t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", une enseignante portait dans le dos une pancarte demandant "vous n'auriez pas une ou deux mallettes pour l'école et le salaire des profs", référence à l'affaire Karachi. Un autre enseignant brandissait une pancarte disant: "1.200 élèves en plus, aucun poste, cherchez l'erreur". "Respectez nos métiers dans le service public de l'éducation", demandait une banderole.
Les enseignants du public et du privé mènent le même combat, assure Alain Belpech, secrétaire CFDT des enseignants du privé de Haute-Garonne. "Avec les restrictions actuelles, prévient-il, soit on ferme, soit on augmente les classes à plus de 34 élèves, soit on fait appel aux finances des parents dans le privé. On ne veut pas d'un système où il y aurait une école pour ceux qui ont les moyens et une pour ceux qui ne les ont pas".
Pour Clara Jacquier, élève de seconde au lycée Saint Saint-Sernin, à Toulouse, "les problèmes d'effectifs et de moyens c'est de pire en pire, et quand on voit qu'il n'y a plus d'Histoire-géographie en terminale scientifique, c'est du foutage de gueule, on veut que la jeunesse réfléchisse moins".
AFP
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