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Plusieurs acteurs de l'Education se sont dits optimistes mardi sur les possibilités de passer à la semaine de quatre jours et demi, incluant le mercredi, dans les écoles, après un encouragement en ce sens donné par le ministère de l'Education nationale dans sa circulaire de rentrée.

Ces acteurs s'exprimaient lors d'une conférence de presse organisée par la FCPE, première fédération de parents d'élèves, farouchement opposée à la semaine de quatre jours en primaire, qui concerne 95% des écoles depuis la rentrée 2008.

Dans la circulaire de préparation de la prochaine rentrée, le ministère "encourage" - sans toutefois obliger - les écoles à organiser la semaine en quatre jours et demi, avec classe le mercredi, quand cela suscite l'adhésion des acteurs concernés. La décision relève du conseil d'école.

"On peut penser que les recteurs et inspecteurs d'académie, sur le terrain, vont encourager les équipes à mettre en place la semaine de neuf demi-journées", s'est félicité le secrétaire général adjoint du Syndicat des inspecteurs de l'Education nationale (SIEN) Michel Volckcrick.

"Il n'y aura pas de dogme de généralisation (de cette organisation avec le mercredi matin) au niveau d'une circonscription", selon M. Volckcrick, mais "des arrangements pourront se faire sur une commune".

Depuis 2008 "la tendance implicite était que cela n'était pas évident d'organiser le mercredi matin. Maintenant, la tendance est à l'encouragement", s'est réjoui François Testu, professeur à l'université de Tours, spécialiste des rythmes scolaires.

Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, a aussi souligné une "situation d'ouverture"; la fédération entend "favoriser les discussions" dans les conseils d'école et assure qu'elle entend solliciter les inspecteurs pour que cela se mette en place.

Hubert Montagner, spécialiste des rythmes scolaires, s'est montré moins optimiste, affirmant que rien n'était dit sur l'essentiel, à savoir que la journée scolaire restait trop lourde pour les élèves.

D'autres acteurs ont également demandé une réflexion sur le calendrier scolaire.

AFP