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Il y a quelques jours, la France a été condamnée par le Conseil de l’Europe. Motif : aucune loi n’y interdit la fessée. Mais concrètement, comment fait-on pour éviter de recourir à la fessée ?

Quand la tension monte, que la fatigue s’en mêle et – il faut bien le dire – que loulou se fait un malin plaisir de vous mettre en boule, comment éviter de lever la main ? Quelques trucs peuvent  vous aider.

1/ Il faut être convaincue que taper un enfant n’est pas une option satisfaisante pour assoir son autorité et se faire obéir.

2/ Dialoguez : ok, pas toujours facile en situation de crise ! Mais il est important de reconnaître les sentiments de votre enfant. Il se sent frustré, en colère, énervé ? Mettez des mots sur ses émotions. Et donnez du sens à vos exigences : vous lui demandez de faire ça pour telle raison.

3/ Pour prévenir une crise, rappelez à votre enfant le déroulement de ses obligations : il est en train de jouer mais dans 10 mn, puis 5 mn, il faudra prendre le bain, puis manger et aller se coucher.

4/ Il faut repérer les situations à risques, les signes qui montrent que vous êtes sur le point de craquer. Concentrez-vous sur vos réactions physiques : votre voix devient plus aiguë ? Vous ressentez une boule dans le ventre ? Vous tremblez, transpirez ?

5/ Lorsque vous sentez la moutarde vous monter au nez, trois solutions : soit vous vous isolez, soit vous isolez votre enfant en le mettant dans sa chambre par exemple, soit vous passez le relais quand vous en avez la possibilité.

6/ Vous avez tout à fait le droit de crier, de pleurer un bon coup, de chanter… bref d’extérioriser votre raz-le-bol !

7/ Tentez de vous calmer en respirant calmement : inspirez par le nez, puis soufflez pas le bouche.

8/ Prenez soin de vous : reposez-vous, dormez, prenez un bain, faites du sport, méditez… peu importe. L’essentiel est que vous puissiez vous accorder un moment pour recharger les batteries.

Alors prête à relever le défi ?