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Ce week-end également, des parents et des enseignants ont protesté contre les suppressions de postes. Les parents d'élèves de 56 écoles parisiennes ont adressé samedi une lettre ouverte aux candidats à l'élection présidentielle pour dénoncer "la dégradation progressive et systématique depuis plusieurs années des conditions de scolarité". Les parents d’élèves, enseignants et élus de gauche ont organisé samedi 31 mars une fausse braderie sur le parvis de la préfecture de Cergy. « Tout doit disparaître », « Elèves sacrifiés », les manifestants dénonçaient la suppression de 458 postes d’enseignants dans le département du Val d’Oise.

 « L’éducation n’est pas une industrie ». Les lycéens d’Angers manifesteront lundi 2 avril, à partir de 14 h, devant la préfecture d’Angers.

Les parents d’élèves ont bloqué le collège du Molay-Littry dans le Calvados. Deux postes à temps pleins et cinq à mi-temps seront supprimés à la rentrée. La suppression du poste d'adjoint technique de laboratoire, annoncée le 28 février dernier par le recteur d'académie a-t-elle été la goutte qui a fait déborder le vase ?

A 11 heures vendredi, la cour du collège Beurnonville de Troyes a été envahie d’un seul élan par les collégiens, les parents et les enseignants.

Dans l’Ariège, parents et élus du Rpi Bonnac Le Vernet ont repris l’occupation de l’école après la levée du plan vigipirate écarlate.

Les enseignants du collège de la Reynerie à Toulouse ont voté la reconduction de la grève vendredi 30 mars.

Au lycée Marguerite-de-Flandre, à Gondecourt dans le Nord, l’heure était aussi à la grève vendredi 30 mars. Les enseignants craignent une délocalisation de la filière gestion.

A Angoulême, les portes du lycée Marguerite-de-Valois à Angoulême ont été bloquées vendredi 30 par les parents, relayés par les élèves.