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Le 6 octobre sera la Journée des Dys. Dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie : le 6 octobre, l'APAJH et la Fédération française des DYS organisent à Paris le 6 octobre la "6ème Journée nationale des dys". Président de l'APAH, une grosse fédération regroupant 91 associations, Jean-Louis Garcia dit ce qu'il en attend.

Peut-on vraiment mettre ensemble tous les dys  ?

Evidemment chaque enfant est un cas particulier. Mais tous les dys se heurtent aux mêmes difficultés dans le système éducatif : des enseignants sans formation pour les accueillir. Souvent l'annonce de l'arrivée d'un enfant dys crée des inquiétudes.

Quel regard avez vous sur l'intégration scolaire de ces enfants ?

On avance. Les choses changent. Pendant longtemps l'enfant souffrant de dys était vu comme paresseux. C'est en train de changer. Mais il y a encore un grand travail à mener auprès des enseignants.

Justement votre journée a comme thème la prévention des dys. Peut-on prévenir des handicaps innés ?

Ce qu'on veut dire c'est qu'il est très important de détecter le plus tôt possible les enfants souffrant de dys. Dès la maternelle par exemple. Plus on va tarder plus le handicap va s'installer. Ce qu'on attend de cette Journée, c'est que les témoins soient entendus, qu'ils puissent montrer comment cela se passe dans les écoles. On va faire connaître notre proposition, déjà ancienne, de proposer de travailler à l'intégration des dys avec les enseignants. L'Apajh compte 14 000 salariés. Nous pouvons envoyer dans chaque classe qui va accueillir un dys une personne très qualifiée qui puisse préparer l'arrivée avec l'enseignant. Ce serait un grand soutien pour l'enfant et aussi pour l'enseignant.

C'est une proposition que vous avez déjà faite à l'éducation nationale ?

Oui et malheureusement sans résultat. Luc Chatel ne nous écoutait pas. Avec Vincent Peillon nous avons une bonne écoute. Notre proposition ne règlera pas tous les problèmes mais elle peut faire avancer l'intégration.

Au programme de cette journée des témoignages mais aussi des conférences sur l’état actuel des connaissances avec l'équipe de Parler bambin et Franck Ramus, une table ronde sur le travail en réseau.

Propos recueillis par F Jarraud

Le programme de la Journée