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Le Snuipp Fsu et le Groupement de défense des idées des directeurs (GDID), écrivent au gouvernement au nom des directeurs d'école. Mais leurs objectifs divergent.

Les suppressions de postes d'EVS touchent particulièrement les directeurs d'école qui perdent ainsi une aide administrative précieuse.

Dans une lettre en date du 4 février, Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, demande à François Fillon le rétablissement de ces emplois. "Nous vous demandons, Monsieur le Premier Ministre, de confirmer l’engagement du ministère de l’Education nationale de permettre à chaque directeur d’école de bénéficier d’une aide administrative. Nous vous demandons d’ouvrir des discussions pour que les tâches des directeurs soient mieux définies et mieux reconnues, pour rendre pérenne et statutaire l’aide administrative en assurant le recrutement de personnels qualifiés".

C'est aussi ce que demande le GDID qui s'adresse lui directement au président de la République. "Aucune amélioration n’est venue soulager le quotidien des directrices et directeurs d’école. Pire, on nous supprime le peu d’aide que les EVS pouvaient nous apporter", écrit Alain Rei. S'appuyant sur le rapport de l'Institut Montaigne et sur celui d'Alain Reiss, le GDID saisit l'occasion pour demander "un statut spécifique" pour les directeurs. "Le GDID, depuis 10 ans, rêve de voir l’école être enfin dotée du pilotage de proximité dont elle a un besoin impérieux pour retrouver son efficacité. Pour cela vous pourriez vous appuyer sur les directrices et les directeurs actuellement en poste. Ce personnel, essentiel non seulement au bon fonctionnement de l’école mais aussi au maillage social de proximité, devrait avoir la considération que mérite son dévouement, son implication et sa place dans le système éducatif de notre pays".

Communiqué Snuipp

Le Gdid

Le rapport Reiss relance l'idée de l'établissement du primaire