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Revue de presse : Article sur www.cafepedagogique.net du 17/02/2012 : Et si l'échec scolaire des garçons était dû à la féminisation de l'enseignement ?

Une nouvelle étude de la London School of Economics éclaire le débat sur l'inégalité de genre en éducation d'un éclairage nouveau. Elle met en évidence les représentations des élèves en fonction du sexe de leur professeur.

 

Dans tous les pays développés une nouvelle inégalité s'est installée dans l'Ecole : celle qui sépare garçons et filles. Ainsi en France, si le taux de réussite au bac des filles et des garçons semble à peu près le même, en fait 70% des filles d'une génération seront bachelières contre 58% des garçons. Finalement une fille sur deux aura un diplôme du supérieur contre un garçon sur trois. L'écart de réussite en fonction du genre est devenu énorme.

 

L'étude conduite par Amine Ouazad et Lionel Page du Center for Economic Performance (LSE) a porté sur 1200 élèves de 4ème venus de 29 collèges différents. Elle montre que les élèves croient que le sexe de leur professeur influe sur sa notation. Les garçons croient qu'ils seront notés plus sévèrement par un professeur femme. Les filles pensent que la notation d'un professeur homme leur sera  plus favorable.

 

D'autres travaux ont mis en évidence l'influence du sexe dans la notation, en général au détriment des garçons. Mais cette étude ne porte pas sur la réalité des biais mais sur les représentations qu'en ont les garçons et les filles. Elle apporte un éclairage intéressant sur les facteurs d'échec des garçons et devrait inciter à l'anonymat des correcteurs.

 

L'étude de la LSE

 

L'Ecole peut-elle abriter la guerre des genres ?



18/02/2012
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