Revue de presse : Article sur www.nosjuniors.com du 21/01/2013 : Réussite scolaire : quand confiance et résultats sont indissociables
« Bien dans sa peau et confiant dans ses capacités, un élève réussira sans problème à l’école ». C’est en substance le message passé par nombre d’enseignants devant des parents désemparés face à l’échec réel ou patent de leur enfant à l’école. Pourtant beaucoup d’enfants en apparence confiants échouent et accumulent retard et lacune. Pourquoi ? Car ce n’est pas si simple : sans résultats la confiance n’a pas de sens. La rédaction a enquêté : zoom sur les méthodes qui fonctionnent chez les professionnels de l’enseignement.
Construire la confiance en soi des enfants : la mission des parents
L’enfant ne naît pas confiant en lui-même mais en ses parents. Il est donc tout naturel que ce soit dans leur regard que se construit, pas à pas, son estime de lui-même et plus tard, sa propre confiance en lui. Préalable à toute forme de confiance en soi, l’estime de soi se construit dans le temps et se base sur l’image et le jugement que l’enfant et donc l’élève porte sur lui-même. Elle passe par la conjonction de sentiments positifs que les parents auront su développer chez leur enfant. Sécurité physique et émotionnelle, valorisation des talents, sentiment d’appartenance, de capacité, du sens des responsabilités : autant de « cases à cocher » pour que l’enfant se sente en capacité de… se faire confiance.
Une confiance qui domine le comportement mais dont l’intensité varie selon les disciplines : car la confiance se mesure… aux résultats. Un domaine dans lequel les parents passent le relais : à l’enfant lui-même, aux enseignants mais aussi souvent aux éducateurs des structures parallèles et notamment de soutien-scolaire.
Encourager et produire des résultats : la mission des enseignants et des éducateurs
« Tout est une question de confiance ». C’est ainsi que signe depuis quelques temps déjà l’un des leaders du soutien scolaire en France, Acadomia. Don’t acte, croire en ses capacités est essentiel pour avancer. Encore faut-il que cela se traduise concrètement dans l’enseignement. Or, notre chère école sanctionne mais encourage peu, ou alors 3 fois par an lors du bulletin scolaire. Elle valorise les bons et montre les moins bons du doigt. Elle s’attend à une performance linéaire alors que la relation est établie entre confiance et performance : l’élève est bon là où il rencontre le succès et se fixera des objectifs d’autant plus élevés qu’ils sont encouragés par une performance forte.
Nulle surprise dès lors à ce que élèves en difficulté ou en échec scolaire cherchent un (ultime ?) recours chez les opérateurs de soutien scolaire, et ce, dès l’école primaire. En quoi font-ils la différence ? Les parents suivent encore très bien à ces niveaux, et y ont pourtant recours. L’explication est ailleurs : dans la méthode. Restons sur le cas d'Acadomia :
- « S’adapter en classe de CP », « Bien apprendre à lire », « Apprendre à faire ses devoirs », « Préparer son entrée au collège », les principales thématiques de l'offre "primaire" sont tentantes car elles parlent aux parents : ce ne sont pas tant les matières que le processus qui est travaillé.
- L'offre "Encadrement scolaire" complète l’offre de soutien-scolaire classique souvent peu utile en primaire. En petits groupes et encadrés par des enseignants expérimentés, c’est à plusieurs que sont travaillées les méthodes de travail efficaces et la gestion des devoirs comme les incompréhensions temporaires. Les enfants progressent ensemble et partagent leurs doutes et leurs succès.
Des méthodes d’accompagnement qui se focalisent sur les progrès accomplis et non sur les échecs passés, à l’inverse de nos évaluations de primaire qui ne tiennent pas compte de la manière dont les résultats sont communiqués aux élèves. Or la manière de communiquer les résultats a une incidence sur les conclusions que l’enfant en tire sur ses capacités à apprendre et à progresser.
Acadomia a doublé sa signature d’indicateurs d’amélioration de la performance depuis la rentrée dernière : coïncidence ? Sans doute pas.
par Isabelle Mazarguil
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