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8 h 10, en haut de la rue René Naudin, une petite poignée d’enfants sont déjà sur le chemin de l’école. Et pour les accompagner, des adultes reconnaissables grâce à leur chasuble jaune fluo. Sauf qu’en fait d’accompagnatrices, ce sont simplement des mamans qui bénévolement emmènent les élèves jusque dans la cour de l’école.

L’autobus pédestre, appelé plus couramment Pédibus, est une alternative aux modes de transport traditionnels. Le principe est simple : une ligne Pédibus fonctionne comme celle d’un bus, avec un itinéraire précis, des arrêts signalés par des panneaux, des horaires fixes. Et des parents bénévoles qui se chargent d’accompagner les écoliers, à tour de rôles et selon leurs disponibilités.

Des trajets plus conviviaux et plus propres

Pour le moment, seul deux écoles, Jean Mermoz et Marianne Cohn, ont adopté ce système. Mais si l’autobus pédestre possède de nombreux atouts (gain de temps et d’argent, environnement plus sain, convivialité), son succès se fait encore attendre. À l’école Jean Mermoz, seuls quatre écoliers empruntent la ligne Pédibus.

À la rentrée, une enquête a été lancée pour connaître les besoins et les disponibilités des parents. Et les trajets devraient reprendre début octobre.

A lire, notre dossier dans l'édition Léman - Genevois du samedi 18 septembre.